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With love, echo.


31 décembre 2008

Oublie Mais Reste Connecté!

Délocalisons l'hiver
Réhabilitons l'été
La crise en sera peu touchée


Prise sur sa propre conscience, tu te concentre, ne pas faire de faux pas.
Il serait ennuyeux de rater la mise, la vie est une partie de poker qu'il faut faire tourner.
Et roulent les verres entre tes doigts, tu le fixe derrière les vitres glacées de givre, marquant celles-ci de lèvres rouges de rosée.

Imagines la scène.

Filles dépareillées, considérant leur expérience comme acquise depuis bien longtemps et toi petit photographe suant quelques gouttes.
Allons ne fait pas trembler l'objectif, la prise sera flouée, il faudra tout recommencé.

Je ne joue pas les hypocrites, si je feins de ne pas vouloir te parler, je sens pourtant la tension monter.
Peut-être qu'il s'en foutra, peut-être qu'il m'en voudra, de rester muette pendant des jours, le regardant allé et venir à ses désirs.
J'aimerai que toi aussi tu crève derrière l'écran, priant silencieusement que je dédaigne te jeter un sort.
Tu as dis "Attends", j'attends.

Tu apparais puis disparais, tel un diable sortant de sa boîte, tu trouves ça amusant ou plutôt ennuyer de me voir toujours à tes trousses.

Tu vois le topo?

Je te déteste et te hais, comme je n'ai jamais haïs et détesté, mais pourrais-tu deviner les effets que cette haine porte sur moi.
Un goût de plaisir maso, acidité sensuelle qui coule dans les veines et l'envie de tout foutre en l'air par pur plaisir jouissif.
Et je sais pourquoi je dois attendre.
Comme les gosses, les cadeaux sous le sapin, patienter jusqu'à en ne plus tenir et finir par arracher l'emballage d'une violence inouïe.

Je joue les filles polies, répondant à toute attente, faisant ce que l'on me demande.
Après nous verrons, ...

25 décembre 2008

Une Année


Cela fait maintenant un an que Les Divagations ont vu le jour.

Tout ce temps passé si vite, j'ai eu à peine le temps de m'en rendre compte.

Je n'ai pas crée ce blog par orgueil ou par volonté de faire-valoir quoique ce soit, il me fallait un moyen d'exorciser tout ce que je ne pouvais pas nécessairement dire, ce fut fait, et je ne sais pas si aujourd'hui je dois y mettre un terme.

Je n'ai pas l'envie de dévoiler plus de moi, les textes ont déjà rempli ce travail. 

L'important était de partager des pensées, des envies mais surtout me placer à la place d'autrui pour écrire.
Je voulais qu'en lisant certains texte, on puisse s'identifier à eux, sans pour autant penser que tout cela avait été inscrit jalousement et égoïstement par une nana ne pensant qu'à sa petite vie, dans ce cas présent ma démarche n'aurait trouvé aucun sens. 

De ceux qui me connaissent de tout les jours, il y a eu des félicitations, d'autre pas, certains parfois, il me semble, ont peur ou ne préfèrent pas vous faire plaisir par un simple "c'est bien".
Ne sait-on jamais peut-être irait-elle s'en vanter, ...

Cela n'a jamais été le cas.

Et bien que pour d'autres l'idée d'un blog parait encore infantile, jusqu'à présent elle a convenue à mes espérances.

Avant Les Divagations, jamais je ne m'étais lancée dans ce type d'écrits.
Du début jusqu'au dernier article posté, l'évolution devient de plus en plus flagrante, j'ai appris à ne plus craindre les mots qui sortaient de mes doigts, je me suis laissée aller à ce que me dictait ma tête pour me lancer sans filet vers une écriture dite automatique, sans brouillon et aucune retouche.

Je ne sais pas si je dois cesser "toute activité" ou continuer l'aventure.

J'ai beaucoup de projets personnels à conclure, mais Les Divagations reste l'un dont je suis la plus fière jusqu'à présent, sans doute parce qu'il semble aboutir vers quelque chose de concret.

Je me fous de savoir si ce blog avait fait des visiteurs réguliers ou pas, internet reste une gigantesque toile sur laquelle il est facile de voyager, les visites ne m'ont jamais manquée qu'elles soient de passage ou fréquentes.

Et bien que ce dernier article en date regorge d'égoïsme et de narcissisme flagrant, Les Divagations ont été écrite pour vous, pour que chacun d'entre nous se retrouve dans l'un ou l'autre écrits et parce qu'avant de cogner dans vos têtes, il fallait que vous cogniez dans la mienne.


Echo.

22 décembre 2008

Mic Mac

Ne me demandes pas
Je ne sais pas


La pièce est noire et l'écran brille.
Derrière une machine fort peu boiteuse comme d'autre adulescent.
Les lumières ne vacillent plus, tout est éteint.

Ne pas chercher de quoi se mettre sous la dent, préférer burfiquer sur des centaines de photos, curiosité maladive quand tu nous prend, juste un moment, de fouiller dans la vie des gens.
Trouver cela amusant alors que "Cela ne te regardes pas!".

On te donne la possibilité de jouer Big Brother, tu enfiles les masques l'un après l'autre, demain matin tu n'y penseras plus. Un choix, une fièvre, une fureur.
Passer son temps à espionner autrui jusqu'à plus d'heure.

Et tu crèves d'envie de ne pas à avoir sa vie et tu rêves de ne pas pouvoir être avec elle ou lui.
Tu t'acharne sur des bouts commentés, tentes de comprendre le choix de telle ou telle décision.
L'avarice, l'égoïsme et l'être narcissique nous rattrape parfois sans raison.
Qu'il est doux de prouver à la face du monde sa non-existence dans une vie qui n'est pas sienne.

Mic Mac de Masques, Montrons nos Mondes Malicieux et Malsains.

18 décembre 2008

1:11

Les fils de chienne sensibles
Puent l'amour à plus de 10 mètres



Maniaco-dépressive, ta meuf prend du shit, s'enfonçant dans le crack, elle pousse son corps à bout et te demande de la baiser à 3 heures du mat', elle se fait des films sur des lutins qui viendraient lui sucer les doigts.
Tu clashes sur la voisine, la pécho ça te tente, mais ta pouffe casse encore la vaisselle achetée aux puces pour 6 balles l'ensemble.
Hier tu la menacée pendant qu'elle se faisait piquer par son cousin, mac de surcroît, ses bitchs qui attendaient de l'autre côté d'être payées.

Aujourd'hui c'est jeudi et à midi le Bicky Burger prend des formes de Space Cake, tu planes sur un aéroglisseur entre la farine encore collée à ta narine et tes pilules que tu confonds avec les bonbons du p'tit frère.

Ta pute prend encore des lignes, elle est super raide, les yeux rouges, elle te matte façon psychotrope et tu te demande si ses pupilles dilatées peuvent prendre des formes multiples dans lesquelles tu pourrais nager.

Et la voisine qui passe ses journées à se promener à poil derrière la voilette de sa chambre, tu te fais la remake de "The Girl Next Door", te branlant sur des vieilles photos de nanas croisées en soirée.

Ta copine tremble, elle fait des crises épileptique, elle bave, les membres convulsés, tu passes à côté, elle peut bien s'étrangler avec sa langue, derrière sa fenêtre la voisine se tape des filles, t'es occupé à mater.

Hier soir t'étais beurré et comme un con t'as dis non à la vierge du coin, celle-ci t'avais tiré à la courte paille pour ouvrir sa petite fleur encore close.
Mais ton kiffe reste la fille coincée qui prend ses airs de femme du monde, tu sais comment en levrette tu lui mettras des coup bien réparti histoire de lui faire voir la vraie face de ton tour de reins.

Et ta pétasse qui te gueule des "fils de pute" à longueur de journée, tu te remets en question sur les effets de cette relation, elle est parfois suicidaire tu penses l'aider à lui donner raison.

La voisine a repéré que t'avais sorti la longue vue, elle t'invite demain à faire des crêpes, t'as promis de rapporter la crème fraîche.

Overdose de la part de ta meuf, elle aurait pu te prévenir avant, t'as du dépenser du crédit pour ramener l'ambulance et les poulets, t'as pas trop apprécié lorsqu'ils t'ont précisés que t'allais faire un tour en cage, histoire de vérifier si ton ex s'était pas foutu en l'air avec un coup de main probable de ta part.

Plus de pouf et la voisine qui t'invite à chaque fois pour une recette différente, tu tire un trait sur ta vie passée, tu claques ton fric dans des filtres de haute qualité, t'as la chicha qui démange pas mal et dedans tu y fais brûler des petites herbes de ton jardin, tu ne jures que par le bio et l'artisanale, tu comptes faire dans le commerce de sachets "commerce équitable".

T'as un correspondant en Afghanistan et tes meilleurs potes sont chocolatiers d'origine marocaine.

Ce soir c'est omelette aux champignons tu salives déjà.













J'ai été polaroïdée devant ce graffe 

14 décembre 2008

Faim d'une Nuit



Se coucher doucement sur des sons enivrants et t'entendre dire des mots "tendre" qui sonne si doux à l'oreille, ...
Ne pas avoir peur des gestes qui troublent le silence et dans un sommeil semi profond se réveiller mutuellement pour trembler à nouveau.
N'avoir aucune raison à donner aux murmures et aux soufflements saccadés, sans doute parce qu'ils donnent le ton à de nouveaux jeux.
Cela m'a semblé en être un, j'ai voulu y jouer.
Donnes moi les clés de ta porte, je pourrai te garder éveillé pendant des heures, et toi te débattant pour fermer les yeux encore et encore, ...  
Mais à quoi servent les hommes si ils n'ont pas été conduits en ces lieux pour nous donner plus de plaisir et d'amour.
Scandaleusement fausses ces histoires de paperasse gâchées, laisses tomber tes emmerdes de bas de cave.

Années 20, demoiselle rouge à lèvre, fume de son porte cigarette, le regard trouble, la robe fendue, elle marche aussi féline que câline, et doucement pose ses mains gantées sur ta cravate trop serrée.
La classe mon ange, la classe tout simplement.

Tu m'évites, cache-cache party pixélisée ou pas selon nos goûts du jour.
Et tu promets de longues conversations que je jure qu'il n'y aura pas lieu.
Ennui, alors qu'il nous suffirait simplement de se laisser aller aux envies premières.

Dommage qu'il faille parler, alors que d'autres parties de mon moi intérieure se retrouvent placardées tout autour de cette bouche, nul besoin de m'expliquer encore et de croiser les jambes pour tes bons désirs.
Il me semble plus simple de te dire des "lis!", mais je garde mes passions d'année 20 et mes natures de femme pour plus tard.

Je joue l'enfant, cela passe inaperçu, il n'est pas bon de ressortir mes talons trop haut et mes décolletés trop plongeant.
Je fus un temps sérieuse, complexe et inabordable, ceci n'est qu'une passe, je reviendrai vers mes mésaventures adultes dans peu de temps.

Il n'y a pas plus femme qu'année 20.
La classe chéri, tout simplement la classe.

26 novembre 2008

Bonne Nuit. A Demain, ...

Elles connaissent par coeur le goût de tes lèvres
Et certaines tardent encore à les goûter



Je connais les filles qui ne vous lachent plus à 3 heures du mat', elles cognent dans vos têtes et vous ne savez plus pourquoi.

"Laisses moi tranquille, laisses moi en paix. J'ai d'autres chat à fouetter que tes emmerdes post-pubère!"

XL la nuit.
J'ai croisé sur Louise, des putes déjà au boulot, un bussiness man venait de garer sa BM histoire de lui faire causette.
J'ai couru la longue montée des jardins du roi, comme poursuivie par une psychose involontaire.
Un gosse se filait de la vodka entre deux clopes, des bars bondés, des mecs qui draguent des filles en sous pull rouge.
Un traiteur pur chic qui livrait dans la galerie d'art d'à côté et de vieux cafés où traînent encore de petites gens.
J'ai caché mes cheveux dans de la laine, ils me causent des emmerdes.
Essoufflée, joues roses, pupilles dilatées, rappelles moi la date d'aujourd'hui.

Et je ne laisses pas dormir, ceux qui le voudraient, et je laisses couler les mots et tu m'en blesses.
Mea culpa te souviens-tu?

Ton bandeau mauve sur le point de tomber sur les yeux, tu resserres adroitement la ceinture qui t'étrangle les seins.
Toujours ces mêmes rondeurs que j'avais dans l'enfance.

L'ampoule est morte je tente de la changer.

Reviens à la maison.

Et je suis Mère du monde, je t'enserre dans mes bras jusqu'à ce que tu étouffes, ils sont ma raison de vivre.
L'Enfer c'est les autres.
Pas à moi, mon coeur tu me connais trop bien.

Un peu de lait, d'eau et de dégoût.
Chérie racontes moi encore tes déboires d'Amour lorsque ta tête s'ennuie de mes ébats.
Au moment où tu sembles atteindre la ligne du non retour.
Je t'attendais sur des monts et collines là où tu pouvais presque toucher le ciel tendre.
L'herbe grasse qui comblaient tes jets insolents, je te vois danser et tu me sembles belle.
Et tes yeux vitreux, hypnotiques face aux siens.
Tu ouvres la bouche puis m'embrasses du bout des lèvres.
Coeur qui n'a jamais cessé de battre pour ces mêmes raisons, je me vois revenir dans ces identiques façons.
J'ai enfourché ta fantasque transe où je vais me baigner à l'instant.
L'eau m'a l'air plus claire dans ta bouche.
Ne parles pas, je n'ai plus de médecines à goûter.
Je t'aime
Laisses moi encore dire les mots interdits, nous jouerons après.

J'ai hâte de te rejoindre à nouveau, à la limite de nos vies hasardeuses, à la frontière du noir inconnu.

Et lorsque chacune de nous deux aura atteind le point crucial de nos exaltations inespérées, alors tu pourras me parler encore des moments inassouvis dans lesquels je peux me réfugier.

L'ampoule luit.

20 novembre 2008

Les Jeux Interdits


Comon'
Play my game
Comon'
Play my game






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18 novembre 2008

A Nos Pères

Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous
Nunc
Et in hora mortis nostrae



Il parcourera les courbes de son corps, car ces courbes-ci ne sont pas de celles qui l'a connu.
J'ai lu quelques lignes qui m'étaient interdites, par dessus une épaule, un dos voûté, violation de pensée privée.




Blessée ta tête bien pensante.
Nous ne pensons plus, nous ne savons plus.

Pâles fantômes, aux bouches murées dans le silence, nous bannissons ce que l'on nous interdis, nous ne montrons du doigt que ce que l'on nous désigne, et nous subissons chaque jour que Dieu fait.
Retiens ton cri pour des jours meilleurs, lorsque sera venu le temps de ta révolution, levée de drapeaux s'agitant vers le ciel.
Vous appellerez vos frères d'armes et de sang, ceux dont la couleur de peau est marqué du même fer que la notre.
Aucune hache ne sera enterré tant que la terre ne sera pas marquée de nos pas, tant que nous n'aurons pas franchi la limite qui nous sépare de vos libertés.

Et dans vos yeux le reflet de ces esclaves torturés, mis à nu, du bétail que l'on vendait par tête.
Flambeaux de nos révoltes, cocktail Molotov jetés par dessus les murailles de leur château en or.
Je connais des jeunes encagoulés, dont père et mère ont saigné sang et eau pour les amener jusqu'en haut et par dessus l'échelle des vieux blanc leur interdisant de passer la grande porte.
Parce que vos noms et vos couleurs ne sont pas source de conflits, je bénis vos chairs, embrasse vos fronts.

Ne sois pas génération Bounty, ne sois pas préjugés, ne sois pas stéréotypes.
Je sais que toi, moi et eux, nous valons plus que les petites têtes blondes qui nous juge du haut de leur couffin d'argent.
Élevés dans une banlieue pourrie, un immeuble cage à poule, un quartier puant la merde, rêvant de voir s'envoler au loin quelques billets tombant d'un toit anonyme.
Trompés par les clips MTV et ces pseudo mecs qui parlent de la rue, sans en avoir dans le falzard.
Pas besoin de bling bling ou de grosses cylindrés, juste un peu de fric à ramener à maman, qu'elle soit fière de ses fils et filles, histoire de mettre tout le bled au courant et rendre vert de jalousie tout le block.

Assis entre deux paliers, avalant un Quick.
Courser par les flics, leur armes déjà au poing.
Fumant des joints derrière la benne à ordure.
Graffant sur des murs.

Les années passent, la vie écorche à vif et tu reste vivant, debout, les yeux grands ouverts, tu subis mais lève le poing.
Les jours se succèdent, les souvenirs restent, tout vécu à son importance, un jour tu prendras le temps de te reposer.
Et lorsqu'il sera venu, lorsque les rides auront creuser ton visage de nouveaux chemins inexplorés, tu te pencheras sur la chair de ta chair, et leur raconteras  comment ton père à fait de toi un homme.






"Allez! Salues la famille et mes frères!
Je m'en vais voir l'Amérique amigo, on m'a dis que les lingots d'or y pleuvaient comme des gouttes de pluie.
Je t'enverrai une carte postale signé de ma marque, et rassures toi, je dégommerai ceux qui auront osé insulté ton nom, et je créerai des proses où  tu pourras te mirer.
Je t'embrasse baby, Inch'Allah on se revoit au Paradis!"

15 novembre 2008

Les Lumières Bleues

You're a fast car
Driving on a highway
Don't be crashed


Dans quels draps de taffetas vas-tu te coucher maintenant?
Je sais qu'ils y ont placé des clous pour que tu ne puisses plus t'y étendre.
Et tes bras engourdis, tes poignets blessés, rends moi ta lame, elle t'es inutile.
Et tes phrases insensées ne changeront rien à leur désir.
Si ils te cherchent, ils te trouveront.

Dans quelle couche vas-tu te lover maintenant?
Je ne sais plus si tu y es encore la bienvenue.
Poupée, tes frasques ont manqué de discipline, ta rigueur s'est faite infantile, et tu manque de tact dans tes pensées.
Quelle envie caches-tu encore?
Pourquoi ne pas exprimer ce que tu ressens, tu voiles tes yeux derrière des rideaux de larmes, et tu expérimentes le silence dans des salles sombres où tu es la seule à t'enfermer.

Où est l'interrupteur de cette ampoule rouge?
Le néon éclaire les photos de tes derniers périples qui tardent à se développer.
Encore un bain, tu n'y penseras plus.

Il me semble les avoir déjà rencontré depuis toujours, comme si le hasard ne faisait plus partie du jeu que nous vivons.
Et toi tu sembles déjà les connaître sur le bout des doigts.
Ils blessent un rien, ils effleurent ta peau et tu saignes plus que tu ne devrais.
Il n'y a rien à pleurer, ouvres les yeux, ne t'inquiètes pas, la vie est simple.

Et je sais que tu es assez forte pour surmonter le monde entier sur tes frêles épaules, je sais que tu parviens à retenir le mal qui me transperce.
Poupée.
Tu hurles pour rien.
Tu cries pour rien.
Tu t'emballes pour rien.
Le feu sous la glace, poupée.
Il t'es inutile de t'écorcher les joues de tes mains froides.
Je connais des draps et des lits ou tu pourras reposer, et calmes mes esprit, remets moi en place.
Et ces lumières bleues qu'ils font jaillir de leur coeur, je sais qu'elles éblouissent tes yeux d'enfant, qu'elles apaisent tes peurs.

Tu as connu l'enfer, les cris, les colères et tu as su me tenir éveillée, tu voulais me montrer le ciel et j'ai vu le ciel.
Tu as donné tant de choses et je les tiens encore.
Tu m'as parlé de tant de choses et j'en rêve encore.

Et ces lumières bleues qu'ils font jaillir de leur coeur, je sais qu'elles éblouissent tes yeux d'enfant, qu'elles apaisent tes peurs.
Et par elles, et par eux, tu sais qu'il n'y a plus rien à pleurer, tu ouvres les yeux, ne t'inquiètes pas, la vie est simple.

5 novembre 2008

Evolution

You don't know "Les Divagations" or a little?
You're bored to visit completely that blog?
Don't panic!
Echo. is a nice girl, and she has taken for you the best part of it!
(in a chronologic order, please!)
Check the links to see more and enjoy!

Lu et approuvé par Test Achat.



Les Souvenirs Ebahis et Les Carafes de Vin Brisées
A Ce Qu'il Parait C'est 2008
Sablier De Ma Gloire
Tristesse De Mes Aïeux Tristesse De Mon Âme
12 Centimètres
Is That All Right With You?
"Grosse Pute!"
Passer Sous Un Train, Se Déchiqueter Les Veines
Oui Oncle Sam!
L'Ampoule Est Morte
Ayla S'en Fout, Je crois
My Art Is Called Egocentric-Soft-Porno ... Or Maybe It's Just Narcissism
Hey Joe, Where You Going With That Gun In Your Hand
My Moon My Crash
Pas Le Temps, Mon Petit Dèj' M'appelle!
Snow! Snow! Snow! Mister Snow!
Comme Une Sonate De Beethoven
Six Nations Unarmed
And I Can See You In The Dark
Marcel A Tout Va ... Et Viens Encore!
I Really Want To Come Kick It With You
Il Lève Les Yeux
Kate, La Meuf A Martin*
Moustache Club
I'm Echo.
Ne Regardez Pas Le Renard Qui Passe
Fuck The System Or It Will Fuck You
I Wanna Freak in The Morning Freak in The Evening
Hello Boyzzz!
It's Not Only Divagations Baby! *
Parce Que Le Jour Et La Nuit
Injection Par Intraveineuse
The Railway
Abonnée Abscente
I Can't Wait
I Used To Be Someone Happy
Je T'emmerde Et Je Lave Mon Linge Sale
Sois Mignon, Colorie Moi!
Copier/Coller
Ceci Est L'Histoire

Ceci Est L'Histoire

Le monde est en liesse
Jubilons


Comme toute petite gens, à marcher les nuits en rue, à se retourner aux moindres bruissements.

Il me semble que certains visages me sont plus connus, tu détailles chaque trait qui te plaît, puis laisses le reste aux charogne.
Petite mignonne, nous savons les jeux que tu joues, et sur quel pied tu crois retomber.
Partie terminée, GAME OVER marque ton front de sourcils froncés.
Incompréhension tactique, changement de revers, et basculement de situation, demain tu sauras qu'ils avaient raison.
A te voir tourner autour du pot, on comprend où tu veux en venir, tu sembles éperdue de signes qu'on ne te donne pas.
Comptes le temps qu'il te reste entre tes doigts, le train arrive, plonges!

Et tant pis pour toi, et tant mieux pour lui.

Te rappelles-tu lorsque je striais ma peau de lignes blanches?
Et rappelles toi encore comme je n'aimais pas m'en vanter.
Je n'étais pas comme ces gamins coloriés de noirs, pas besoin de crier sur les toits que le monde semble s'écrouler devant toi.

Et les secondes passent et vous changez.
Où étais-tu à tes 15 ans? Dans un bois, à rouler tes premiers lots.
Peu importe, je n'ai plus rien savoir de ces temps là.



Regardes le Black People s'est encore mis à glorifier la grâce du tout puissant, le voilà chantant, priant, dansant, et ne me demande pas pourquoi son nouveau messie est couleur cacao, seul la saveur du chocolat peut te donner ces réponses.


Je crève debout.


Les meilleurs moments sont ceux du dernier jour, lorsque tu franchi le portail, la nuit noire et la ville pleine de lumière.
Lorsque tu les sais dans un recoin de leur lit, sans bouger à penser au lendemain.
Laissant des parties de toi, partout où tu pars, partout où tu reviens et chaque place qui ne porte pas ton nom semble chaque jour manquer un peu plus à ton coeur.
Tu vis milles et une vie, mais ces soirs là, il n'y a jamais personne pour te les faire partager.
Comme le monde est silence quand tout s'éteint, tu deviens de marbre et je ne te reconnais plus.
Ce soir nous mourrons sur nos épaules.
Mais je ne sens plus ta main dans la mienne.
Des zigzags dans les yeux, me faire comprendre que je n'y suis pas et que de tel esprit je ne me fonds pas.
Dommage, j'avais une carte, j'aurai pu tracer sur tes routes un long chemins sinueux et au bout un endroit caché où nous réfugier.

J'ai morflé, poignard vénéneux en plein cœur, prête à exploser, je me confie à des voix que je ne connais pas ou peu.
Dis moi, je fais quoi?

Pute deviendra Sainte et ma douce MM a rendez-vous avec le marquis.
La canonisation se fera plus tard.
En attendant Justine dans ces bouts de coton, on se fera ça sadique.
You're not a material girl baby 'cause I'm not the bunny in your coffee.

J'écris mal et ça m'emmerde, pas moyen de trouver un endroit conforme à une simple concentration propre à l'écriture automatique.
J'assourdis mes oreilles, mais rien ne change, penses-tu que je devrais consulter.
Mes jours pixéliens prendraient-ils fin?

Je m'étais promise de cogner dans les têtes.

Change We Can! - Ok, so now prove it!

30 octobre 2008

Copier/Coller

Les jeunes blancs, avec leur couvre chef façon 22e siècle, coincé entre un poteau électrique et la maréchaussée, des coups d'oeil qui s'égare le temps d'échange de sucre en poudre.
Ce soir je planne et vous plannez au même verbe.
A demain, lorsqu'il fera à nouveau nuit et que je n'aurai plus conscience de mes attitudes.

28 octobre 2008

Sois Mignon, Colorie Moi!

Te rappelles-tu
Les Adolescents?
Quand les filles leur tirent leur chemise
Et leur crient de mariage?


Derrière le vieux pc, un "VENUS" gravé, j'imagine Mars, son glaive en avant, mais Vulcain n'apprécie pas que l'on touche à sa meuf, alors on préférera dire qu'Aphrodite a trompé Héphaïstos avec Adès, histoire de faire plus classe!
/
Nous passons avec les saisons et bientôt les jeunettes de 30 années compteront les sillons sur leur lisse visage.
Ne pleure pas fillette, la vieillesse ne rattrape qu'au moment venu où tes membres engourdis décideront de céder sous le poids des âges.
Demain et pas aujourd'hui.
Maintenant et pas hier.
/
Les jeunes encagoulés, coincés dans des cages à poule entre leur benjamin de 3 ans et leur mère divorcée.
Les petits blonds dans leur chemisier Scapa, au cours de piano à pincer les fesses de la prof.
La vie et ses merdes entre-autre, on a sa place au soleil, mais certain n'ont par reçu de crème anti-UVB.
/
Les filles stupides qui rougissent et qui frappent, les mecs sensibles qui pleurent et qui râlent.
La Terre tourne, nous ne sentons rien.
/
Les Divagations possèdent 3 "fans", intéressant, ... Balancez des noms!
/
"Write your name in a comment if you read this article"
Voici le jeu!
/
Embrasses moi, sur les lèvres, mais pas trop fort, mais pas trop vite, en fait ne m'embrasses pas, restes où tu es, je contemple puis je réfléchi.
Dans ton fort intérieur les questionnements fusent "Est-elle débile?" "Pourquoi ne se tait-elle pas?" "J'en ai assez!"
Je pose un doigt sur la bouche, chut, jouons au Roi du Silence!
Le premier qui avance sans bruit détrône et prend place, le reste, ... à la potence!
/
Festoyons, le roy et mort, vive le roy!
/
Et merde, vous aussi vous me cognez dans la tête, je pense aux lettres et rimes que vous lisez, dois-je passer à côté du fait que vous y pensez?
Divagueux, creux à mon âme et si pleins dans mon esprit, lorsque tu te noies dans ses yeux, sans vraiment savoir pourquoi, lorsque tu blablutes des choses qu'il ne comprend pas, lorsque tu tends les lèvres mais qu'il ne regarde pas et puis toute ces fois où ton esprit semble exploser parce qu'il n'est pas là.
Stupidité de ton coeur, d'être rempli d'envie que tu ne sais exprimer, exorciser.
Lorsque tu crois savoir mais que tu ne sais pas, que tu tentes de lire entre ses lignes mais que tu n'y arrives pas, tu interprètes des phrases et des attitudes qu'il n'adopte pas, tu confères cela à ton bon vouloir, à tes désirs secrets, refoulés et cachés.
Tu t'enfonces dans des illusions sans pareil, t'imaginant planer au dessus de monts et merveilles.
Tu filmes des ébats qui n'ont jamais lieu, des scènes préparées, cousues mains, que toi seule fais s'emballer.
Tu veux crier sur tout les toits que ton coeur enfle à en imploser, tu en parles avec nervosité, crise de conscience, perte de conscience.
Tu vis pour des regards, des bonjour, des au revoir, tu ris de tes sottises puis t'en mors les doigts.
Tu craques sous le poids, tu pleures et tu cries, tu veux l'emballer, le détourner pourquoi pas l'enfourner, mais tu sembles si transparente lorsqu'il regarde de ton côté, pauvre fleure aux pétales pourris, tu n'as plus le goût de ta fraîcheur dantant, lorsqu'on pouvait te faire porter des robes en dentelle blanches, te regarder courir dans les prés.
Et où sont les lèvres carmins que tu semblais lui faire miroiter?
Loin derrière toi, on semble t'avoir volé quelques baisers.
Et ces courbes voluptueuses que tu sembles avoir tant de mal à dissimuler.
Aujourd'hui mais plus comme hier, demain mais pire que maintenant.
/
Alors tu rechignes et jalouses celles qui ne le sont pas, tu rentres dans tes coquilles multiples, tu oublies et te remémores.
Tu vois des visages, mais ta tête ne suit pas, je manque à ton coeur mais ta tête ne suit pas.
Patience, chaque jour sa récompense.

26 octobre 2008

Lush Life

Echo. is on it.

23 octobre 2008

Appartenir A Quelque Part

Une nana me harcèle
Une fake?
Je n'en sais plus trop rien
Je te le laisse




Le soir tombe toute à l'heure, on me parle de vernissage, de soirées dvd et de course à pied.
Je compte, je choisirai plus tard.


Les jeunes qui tracent sur vos murs les matricules de leur vie.


Ce matin, ...


Sur sa bulle bleue, l'Homme fait figure d'animal exotique.
L'Homme marche sur principe de signaux, le rouge signifie attention où "viens par ici", une flèche tournée dans un sens ou un autre, indique une direction, un pictogramme représentant un élément connu de son environnement lui permet de connaître sa présence sur le territoire.

L'Homme fait sa vie dans des boites de fer et de métal inoxydable, il se défend dans la jungle qu'il dit "urbaine" et conquiert sa femelle.

Je me met à la sémiologie?
Mon c**!
Avouons-le je n'ai plus de vase vers lequel me jeter.

Et je ne sais même plus si je cogne encore dans les têtes.

15 octobre 2008

Je T'emmerde Et Je Lave Mon Linge Sale

T'as rien compris au principe
Skyblog fait dans la merde
Je ne suis pas politique
Et my ass vaut de l'or!



J'ai zappé la séance manucure, on me dit internaute, ... J'ai rien d'autre à foutre, tu permets que je m'occupe?
J'ai pas trop kiffé la matinée, fini mon boulot et je baille déjà.
Tic tac fais l'horloge du palier.


La vie continue, tu sers les dents et puis tu avance.
J'ai le rouge et conique brisé.
Ce n'est pas de nos fautes et revenir en arrière parfois n'arrange pas les choses.
Je te croiserai un jour dans la foule, t'inquiète se sera cool, tu es le meilleur, je n'oublie pas.
/
Je vis sur planète X-trêm!
Je me muscle le popotin à la J.Lo, je crache par terre pire qu'une rebeu et j'emmerde profond les p'tits blancs.
Vive l'Afrique libre!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh!
Mate moi les nanas qui roucoulent sous leur faux cils!
Qui portent des ray-bans et se baladent en string!
Beurk de la cellulite!!!
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/
Je t'envoie mille et une lettres à la centième de seconde, je suis plus rapide qu'une image subliminale qui te laisse des goûts amers dans la bouche.
/
Je prends des formes multiples qui dessinent à ton regard des mélodies aussi douces que celles de ton enfance.
Quand tes yeux se révulsent, ils font le tour de ta personne, tu tombe aussi bas et tu te sens planer au-dessus des cieux.
Tes rires deviennent sarcastiques et me scarifient de lignes blanches.
Je prends un peu de poudre et nous partons.
Elles perdent le fil, ils ont oublié que les Ariane ne savaient pas nager, juste poser des repères pour ne pas se perdre dans le noir face au monstre mythique qui hante leur cauchemar.
Ne pleurez pas, vos mères viendront vous border encore à 36 ans, lorsque tu rêve de sa soupe au potiron parce que ta cop' est même pas foutue de cuire un oeuf sur le plat.
Dommage, tu l'avais trouvé dans un carton surprise entre un Action-Man et un Panda en peluche, t'as pas eu d'autre choix, elle était blonde et t'étais seule, t'avais rien d'autre à foutre, tes vieux te prenais la tête.
Et elle t'a monté la tête.
Pas foutue de faire un pas à la suite de l'autre sans que tu lui indique la marche à suivre, mais peut-être que son parfum te rappelais quelques douceurs que tu tardais encore à goûter.
T'as pas eu le choix, te laisser porter par sa voix qui te disais des sucreries et lorsque tu détournais les yeux, elle vidait ta carte grise aussi vite que les fausses bouteilles de Champomy.
/
/
/
Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre? Tu plissais tes draps, sombrait dans la folie.
Elle réapparaissait et la lumière fusait. De ses doigts elle dessinait sur ton corps des vies que tu rêvais de parcourir.
Et ses lèvres parlaient de choses que tu n'avais jamais connu, des mondes mystiques, de vertes prairies où ton coeur et elle auriez pu vous étendre.
Des blés et des moissons qui filaient le temps et ton ombre chérie qui repartait.
Tu fermais les poings, n'enserrant que le vide.
Où étaient ces bras qui te protégeaient lorsque tu dormais? Ceux qui t'apaisaient lorsque l'anxiété faisait de toi un inconnu?
Et ces mains froides et chaudes qui captaient toute l'attention de ton visage.
Où sont les yeux que tu attendais pour y plonger?
Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre?
Dans le noir, coincé entre quatre murs, pas de meuble pour reposer tes membres engourdis, tu marquais ta peau de cicatrices trop rouges, tes larmes qui maculaient tes joues, et tes poings désarticulés.
Puis ses mèches bouclées caressaient tes épaules, tu poussais un soupir et fermais les yeux.
Que les jours te semblaient si courts lorsqu'elle te choisissait pour passer le temps et comme les heures te semblaient longues lorsqu'elle te disait être partie pour un instant.
Elle prenait la peine de te dire des mots d'amour, des tendresses que tu écoutais ébloui.
Et elle prenait la peine de ne rien te préciser sur ces départs, elle ne disait rien de ses venues, tu passais tes nuits à te ronger les sang, à te poser mille et aucune questions auxquelles elle n'apportait aucune réponse.
/
Je crois qu'un jour elle a fait mine d'oublier de fermer la porte, son attention attirée par autre chose.
Tu as glissé entre les verrous et tu es parti.
Dehors des mains t'ont arraché, secoué, tout pris. Tu as été ballotté par tout les côtés, et là-bas tu as entrevu ton ombre se faufiler.
Je t'ai vu, tu n'as plus bougé, tu n'as pas couru.
Un éclair qui passe dans tes yeux, toute cette lumière, ces regards hagards qui te scrutent soudainement.
Où suis-je?
Quitté tes draps froids, quitté tes murs, cette pièce sans meubles et cette porte inlassablement fermée.
Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre? Lorsque le soleil t'a aveuglé? Lorsque dans ta chair et ton corps résonnait la vie?
Je me rappelle.

13 octobre 2008

I Used To Be Someone Happy

Où allons-nous?
Je reviens ce soir.
/
/
Embrasse-mi et embrasse-moi sont sur un bateau.
Embrasse-mi tombe à l'eau.
Qui reste-t-il?
/
Je n'ai pas les cheveux blonds, j'ai les yeux trop noirs, je ne rentre pas dans le moule.
Mes tantes répètent sans cesse que les filles typées sont les plus belles.
Elles aiment faire plaisir et me disent des gentillesses.
Parfois, parce que ton nom porte une différence, la mise de côté se fait ressentir, quelques petites remarques, des attentions mal portée.
Ne soiont pas naïfs.
/
Restons haletant devant des réponses qui ne viennent pas.
Tu respire trop vite, j'ai du mal à te suivre, tu décrète la fin, je ne connais pas mes droits de veto.
/
Les journées passent et la capitale est ennuyeuse, je comprends pourquoi la Cité semble si géniale, vu le taux de paresses qui flottent dans l'air.
/
Je n'ai pas besoin de me défoncer, juste pour balancer un coup, pas besoin de ressembler à un être sans orbites et peau blanche.
J'ai peur d'être sensible à un certain dédoublement personnel, mes doigts font le reste.
/
Merci d'être venu, je totalise à mon actif 3 fans et 2 bons.
Je vais finir rock-star dans les caves.
/
Et merde je n'arrive plus à pianoter, que fais mon esprit?
Trop occupé, trop peu concentré, pas assez pour pouvoir rentrer en transe lyrique.
J'essaye de fermer les yeux, ne plus rien voir autour de moi.
/
Raconte moi les nuits où j'ai dormi sur tes épaules.
Tu sais que j'étouffe dans le noir, parfois dans cet amour aussi.
Je ne trouve pas la lumière et je perds la main qui me guide.
Engourdie, étourdie comme toutes ces filles.

9 octobre 2008

I Can't Wait

Je suis comme tout les gosses belges
J'attends la Saint Nicolas


Je n'ai pas été giflée, pas aussi fort qu'on ne le croit, cela peut paraître dingue, mais j'aime ça.
/
J'ai quitté la Cité pour finir en capitale des 27 étoiles, mais qui pourrait en accueillir bien plus.
Apparemment on a bigarré mon front d'un "cambrienne", comme il est soudain de penser que je suis ce qu'il n'était prévu, rappelez-vous, le temps passait trop vite, cela cachait quelque chose.
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Je suis coincée entre un évier et un mur dégarni, je crois qu'il pleut mais je n'ai pas écarté les pans de rideaux.
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Et je n'ai pas envie de parler en "je" aujourd'hui.
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Temps maussade pour une vie qui ne l'est pas, testons les possibilités qu'il nous reste avant de tomber dans le vide.
Où en serai-je dans 5 années?
Pitié pas en cloque comme vos pâles amies.
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Restons sur nos positions.
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Pas de penser autrement, je ne suis pas dans mes identiques façons.
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Vous glissez sous leur portes des lettres jaunies, cela fait 10 ans qu'elles ne vous donnent pas de réponse, inutile de pleurer, les filles sont plus sadiques que vos esprits torturés, tout ça à cause d'une question de procréation.
/
Sommes-nous tomber dans l'oubli?
Mon carnet d'adresse se rempli de jours en jours, je croule sous les visages et les noms, et puis quoi?
Je vous réserve des surprises inattendues, remplies de cotillons et de Paris Hilton, ça sentira la meringue, on s'habillera de vert pomme.
/
Sachez-le, 25 Décembre annonce une année de vie pour les Divagations, je compte liquider mes dernières ressources avant l'avènement que je prépare à vos atours.

28 septembre 2008

Abonnée Abscente

Mutha' fucka'
U look like a sweety sweet!


J'arrive, laisse moi deux minutes et je te tague ton regard d'un coup de balayette bien envoyé histoire de faire rêver quelques un se voulant se poser sur mes cils.
Façon butterfly, je sens la meringue dorée à point, et mes doigts on des goûts de framboises sures.

Un vrai dessert au chocolat à la carte dans grand restaurant 5 étoiles.

I'm coming back baby, I've no time to write, but for you all is different.

17 septembre 2008

The Railway

Chuuut
You fall in love
...
/
/
Il fait à nouveau froid dans les maisonnées, je m'enroule dans mes couettes, je n'ai pas de chocolat chaud.
Je t'imagine dans un vieux rocking chair, clope au bec, si près du feu à écouter des Good Night Bad Morning comme certains de ces dimanches.
Les minutes s'écoulent et le silence reste de marbre.
Le ciel s'est voilé, je me blotti et nous ne bougeons plus.
Plus un souffle, plus un bruit, juste le vent qui cogne contre les fenêtres.
Les tempêtes sont rares en cette saison.
/
M'acheteras-tu la petite robe du magazine?
Je me suis faite à l'idée de la porter avec ballerines et lunettes, les cotillons en moins.
As-tu pris les croissants? Je n'en voulais pas, je préfère le salé de mes plats préparés.
Comme il fait chaud à l'intérieur, aussi bouillant que nos coeurs.
/
Avons-nous du travail à rendre? Je n'ai pas ouvert d'agenda depuis tant de temps, il sent le vieux et la poussière.
Les minutes s'écoulent, nous voyageons d'une pièce à l'autre, comme sur une mappemonde cassée, coupée en deux, dans laquelle nagent à présent de pâles poissons rouges.
Je traîne mes couvertures, tu me tiens l'autre main, le courant est coupé et les bougies vacillent, le silence reste de marbre.
/
Quelle heure est-il?
La grande horloge a-t-elle sonné? Je n'entend rien avec la pluie qui tombe.
J'ai trop chaud, veux-tu mes draps?
Couchés sur un sofa, couchés sur un lit, couchés sur une table, couchés et puis, ...
As-tu une autre idée que de rester à l'intérieur, je m'ennuie et tu n'as pas de nouveau jeux.
Et soudain, ...
/
Je plisse les paupières, une main me faisant de l'ombre, je me frotte les yeux, la lumière est trop forte.
As-tu quitté la pièce? Avons nous tant dormi? Quel jour sommes-nous? Où es-tu?
/
Dehors, lorsque la rosée à pris son envol, laissant sur le vert de l'herbe quelque flocon d'eau, je marche pied nus, bientôt trempés, il fait chaud et puis froid, je ne te vois pas et puis, ...
As-tu une autre idée? Partir courir à l'extérieur, se coucher sous un arbre, rouler des mécaniques, chanter, faire l'enfant, écouter la vieille musique, j'aime ton nouveau jeux.
/
Je traîne mes couvertures, tu prend mon autre main et nous sommes partis.

8 septembre 2008

Injection Par Intraveineuse

Plus de paperasses
Mais toujours dans la merde
Woh!
/
//
Rappelle moi mes torts tant que je suis là à m'électrifier sur la veuve courante.
Je rigole de tout et n'importe quoi, d'un clown mort, son cercueil vert fluo, ironie du sort il s'est noyé dans sa fleur arrosoir.
/
Pied aux plancher, coincée entre deux lattes de bois, je me défait des menottes roses bonbons que tu ne m'as pas offert pour mon anniversaire.
/
Depuis combien de temps suis-je partie sans remettre les doigts sur ces pixels?
Trop longtemps à nos goûts.
/
Bientôt toutes les bichettes du coin seront fans de Gossip Girl et de ces histoires de cul à deux balles.
Je suis trop tranchante ces temps-ci de ton avis, rassures toi Bébé, je ne vais pas arrêter de te manger, plus de paperasses, toujours dans la merde, mais je t'ai toujours toi.
/
Eh shit! Laissez moi tracer sur ces vieilles pancartes the way I want!
/
Allons nous taper la tête contre les murs, vous m'avez trop manqué, je doute fort de me passer de vos saveurs sucrées/sucrées.
Petits lecteurs déstressés derrière vos écrans trop éclairés.
Pour quel âge prônez vous déjà? 15 , 24 , 47 ans?
Je me fous des rides qui prennent le coin de votre oeil ou de votre façon de peiner face au roulement de vos cigarettes.
/
Lisez ceci, soyez heureux et fermez là!
/
Les matins ont été durs, si le crâne était douloureux ce n'était pas de boisson, j'ai sans doute oublié que je me devais de cogner dans les têtes. Tant pis, pour une fois je n'ai pas appuyé sur le champignon, j'ai passé le feux rouge en mode marche arrière, j'ai perdu le plan des rues, je ne sais même pas conduire, mon permis coincé entre deux ficelles de string qui ne sont pas les miennes.
Je marche sur les morceaux de trottoir cassés, je saute haut, ne pas perdre au jeu, qu'il soit au hasard ou prédestiné.
Les autres filles sont bizarres, leurs idées préconçues, je préfère rester avec moi-même, parler à mon ego, écho de mon âme parfois lorsque tu sonne creux, lorsque je me retrouve seule.
Je compte sur des bouts de papier le temps qui met imparti.
Nous sommes la semaine des 4 jeudi, voici venir le jour de ma flamme.
Mes derniers instants magiques.
Mais où sont-elles les nymphes que l'on avait promi à mes membres décharnés?
Face contre terre à contempler leur doux visage dans l'eau trouble.
Narcisse de mes ennuis.
Mes derniers jours magiques sur des bouts de papier déchiquetés, où êtes-vous?
J'ai rempli les sabliers de vos songes, de sucre en poudre et si il se met à caraméliser sous le coup de notre chaleur, c'est de son jus qu'il faudra goûter de nos lèvres gercées glacées.
Les dernières heures magiques sont ici.

11 août 2008

How Listen To Good Music?

Scarlett?
No ...
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Le problème est le suivant:
Danse sur la merde qui passe à la radio!
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Effectivement, outre le fait que Rihanna se prend pour Marylin Manson et que Madonna dansera bientôt en couche anti-fuite urinaire, les jeunes écoutent quand même du "strong music" (à ne pas traduire par "musique forte").
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Comment écouter de la bonne musique?
En ouvrant ses ouïes et en creusant le web.
Mais vu que vous êtes une bande de paresseux à plumes, je vous macherai le travail.
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Petite liste ci-dessus de ce que j'appelle musique.
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The Kills, VV et Hotel ne sont pas la pâle copie des Whites Stripes auxquels beaucoup les ont rattachés, manqué pas de chance, écoutez plutôt.

The Teenagers, juste dire, que les filles les adorent, qu'elles leur arrachent leur tee, et qu'elles s'en vont en criant de les épouser. Pour une entrée en bouche, je conseillerai Homecoming (dont il faut apprécier les paroles, si possible traduites dans la langue de Voltaire, histoire de s'en fourrer plein le groin).

CSS/Cansei Se der Sexy les brésiliennes en ont marre d'être sexy, je les comprends, après avoir rencontrer Paris Hilton ou chanter partout qu'elles étaient des putes d'art, elle sortent leur deuxième album, Donkey, ça pète aussi bien que le premier!

Soldout un classique, parce que c'est purement belge, parce que ça a fait un carton avec "I don't wanna to have sex with you!"

Shameboy reparti mon kiki pour du "Made in Belgium"

Brisa Roche, une fille au allure de Björk, une américaine perdue à Paris, des heures à rever sur des sons sorti d'un livre pour enfant.

Feist, parce que "My Moon My Man", ...

Crookers je me rappelle vaguement qu'il était 4h du matin, et que comme tout le monde on dansait encore alors que mon dos me déchirait les hanches. A essayer "DayNNight".
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Et là c'est le moment où je suis à la bourre et où je n'ai plus le temps de pavasser.
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Mr. Philemon, si vous avez des idées, je vous en prie, je vous en prie, mais restez dans le basique.

4 août 2008

Parce Que Le Jour Et La Nuit

I'm coming!
/
/
Rappelles toi l'été dernier, lorsque nous étions jeunes, sans emmerdes et sans ces fuckin' paperasses!
Summer 2008 is gone.
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Je te souviens torse nu, sous cette pluie brûlante, les beats qui tournaient rond autour de nos têtes, quelles folles nuits enivrantes.
Enfumés parfois dans des endroits sombres, des lumières aveuglant nos regards ahuris.
J'ai tellement bougé ces soirées, que tout les Day'N'Nite ne peuvent plus rien changer!
/
Et lorsque VV nous sourit ou que Brisa nous crie des "je vous aime", certes nous étions coincés dans la foule, mais rien n'a vraiment changé.
/
Ma mie
Quand je vous prend
Ma mie
Quand je vous prend
Un fessier rebondi
Que je tiens de mes dix doigts
Allons cavalerie
En avant par là
En arrière par ci
En avant par là
En arrière par ci
Ma mie
Quand je vous prend
Ma mie
Quand je vous prend!
/
J'écoute les adolescents chanter des bienvenues et dire qu'ils ont baisé leur connerie américaine!
La vie est courte, pas moi.
/
Tu peux me fumer comme un pétard, un join entre la jonction de tes neurones électrisés, bourrés de pollution pékinoise. Qu'il est bon de se dire que tout cela vaut de l'or.
Tourner bleu pour des histoires sordides et s'aimer jusqu'à en crever voilà où est la vérité!
/
Train comes I don't know its destination
Basically Probability
/
Je prend un ticket aller-retour Paradise City, je rapporterai des souvenirs et des chocolats dans du feutre rouge.
Croyez moi, je ne sais plus vers quelles playlists écouter, que dois-je faire? Que dois-je penser? Tant de songs I want se bousculent sur le portillon, j'ai tort de ne pas me donner raison.
/
Je vous embrasse, Délurés de nature, vos songes creux sont d'inépuisables ressources à mes ondes satellitaires, lorsque je rempli vos vases de Soissons par quelques divagations dévergondées, ne m'en veuillez pas, j'ai été crée comme ça.
Have it all someday!
/
Je nous souviens l'été dernier, mouillés jusqu'au os, barbotant dans cette vase, je me colle à toi pour me réchauffer et tout va bien.
J'aurai du penser à cette eau qui lave nos corps, me laisser aller, mais les beats avaient déjà fait marcher la mécanique de nos coeurs. Je ne me lasserai pas de ces Polaroïds pris entre deux aléas de nos envies.
La vie est courte, nous pas.
/
Et tout ces textes pixélisés sont l'une des preuves de mes écrits intimes, je suis là et je reste, marquons ensemble, vous, toi, moi, nous, la terre de nos pas, certaines traces ne s'effacent pas.
I just want to have sex with you!
/
Et lorsque les filles sortent de boîtes, éclairées par ces lumières glauques, elles mettent un pied l'un après l'autre, avançant vacillantes, se tenant par les épaules, gloussant de leur situation de penaudes.
Les mecs appuyés contre le murs, écrasant des bouts de bois et des clopes entre leur dents, matent leur petits culs qui gémissent d'envie.
Imaginons la scène je vous prie, du style Last Nights Party, les filles dépareillés façon Face Hunter, le rouge à lèvre juste carmin et la talons juste hauts.
Et ces boys aux allures de bad guy qui les écrasent contre les briques, arrachant à leur rires débiles des baisers trop amers.
Viens petite fleur, que je goûte tes pétales sucrés, ton bouton de rose qui sautille sous mes doigts chauds.
Et le temps passe et les jeunes baisent.
/
La vie est courte, pas moi, toi, nous, vous.