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With love, echo.


23 janvier 2009

Golden Boys

NEUE goes hard
Welcome in sublimated art




Everyday we're runnin'. Something in the air is changin'.
Girl's bodies are coloured in black and blue.
Lies drown into the truth.
Don't waste my time, I've crossed the red line.
Chill out boys drop by drop taste the world.
Walkin' around. Lookin' around.

Don't try it, you can't dig it!




Les coeurs fonctionnent sur des beats, scratch le vinyle, raies-le dans sa chair et ne crains pas de crever plus tard qu'hier.
Pas d'amour, pas de sourires dernier cris, juste la vérité que je veux te balancer.
Ici c'est pas du social et nous transcendons tes courbes autant que nous les léchons Bébé.

I'm just feeling like a pimp, nigga!

Renoi dans la course, pas de blancs cul sec, pas de petits blonds minets, pas de belles gueules pourries que la société veux nous faire miroiter.
Juste toi, moi, coincés entre les quatre murs du monde.

Flashing lights dans toutes les soirées trop sombres, je croque, troc tes faces sur des clichés arranger façon "sublimation de l'être" et je les placarde là où je veux voir ton visage naître.

Je caracole entre les rigoles, je me fais minimal pour mieux faire mal.
Je passe entre les gouttes et la pluie ne semble plus m'atteindre.
Je te touche et tu es bouleversé, tu ne me juges et nul besoin de me craindre.

Rendre ce qui te semble morne à tes yeux un ton au-dessus de la réalité. La base est simple, peu cultivée, je laboure les trottoirs et en fais mon terrain de jeux. Je creuse et je trouve de l'or sous tes pieds.
Je transpose, repose, dispose sur des murs et des pixels.
Vois, la lumière touche tes membres autant qu'elle ouvre l'esprit, tu t'élève à ta propre conscience, relèves le défi.

Et je shoot aussi rapide qu'un gang en pleine rafle.
Je ne calcule pas, aucune formule mathématique pour tracer l'équation algébrique qui dessine les traits de ton moi intérieur.
Passage de solide à gazeux en un instantané, aucune dissolution, reflet sur nous-même mais aucun écho pour nous coincer dans la conformité.

Car la nouveauté est mon amnistie. NEUE




Picture © NEUE http://www.neue.be

21 janvier 2009

Provocation Urbaine Titillant l'Envie

Je transforme vos paroles
En lyrisme plaqué or



Mic Mac sur le Macadam, je dépense sans compter, j'ai des affaires qui me font coucher tard.
Tu le sens dans ton intérieur, petite pute?
Je suis ton bel oiseau rare et je pimp tes lèvres de tumbs organisées en rang par ordre décroissant.

C'est trop frais, c'est trop propre. Ne rien laisser paraître dans le trash, s'enfoncer dans le crack, se faire un petit Jack, de temps en temps l'une d'elles craquent, je la console de mon statut "Mac".

Trop buzzy de m'occuper de ces petits culs qui me font le trottoir. Ravale moi le béton, demain j'en veux 200 de plus, peu importe qu'il fasse trop noir.
Si t'es gentille, je te prends entre deux portes mais pas que ça à foutre, j'ai l'achat de grosses cylindrés qui appellent mes instincts prédateurs.

Il faut mater les plus rebelles, rassurer les plus sensibles, ouvrir les plus timides.

Je les ai marqués au fer rouge sur la cuisse droite, lorsque le client va et vient, mon blaze lui rappel quelles sont mes lois.
Une pure écurie remplie des plus belles juments prêtent à être montées, chevauchées, dressées.
Je les rode à l'acide, une aiguille trempée d'exta', elles sex'plosent les sens et n'en reviennent pas.
Pas besoin de chaînes ni de laisses, je les tiens par l'Amour avec un grand G.

Dépendantes de moi, indépendant d'elles.

Beats, boombox, hardcore tout la nuit, la sueur coule le long de ton échine, tu travaille d'arrache-pied et je kiffe ça.
Je sais que demain, les yeux pétés de rouge d'avoir trop pris, d'avoir peu dormi, tu viendras frapper à mes murs.

Ramène du blés à papa.
Il te le rendra.
Incestueuse parodie.

De tout le block, je suis le seigneur et l'unique.
On mange de mon pain et bénis mon corps.
Et mes pouffes font si bien le tapin, qu'on m'en redemande encore.
Je commande fraîchement arrivées de l'Est et par delà la soute, meilleur que celui de Candy, des sacs remplis de sucre en poudre.

Et de tout le Bronx, je suis ton dieu vivant.
L'homme que tu as attendu toute ta vie, le seul qui te fais jouir lorsque tout est vide dans ton lit.
Ton paternel, ton fraternel, ton amant.

Tic tac tic tac fais la montre XL que je porte au poignet mais tu restes ma pute, je te fais languir et tu le sais.

Apposition du respect, situation et trône au rang des "Paper In My Pocket".
Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu.

Alors viens ma minette, goûter juste quelques gouttes à ma coupe.

18 janvier 2009

Doubt

C'est lorsque tu dis Bonne Nuit 
Que je me retrouve seule.



Fermer les yeux et tenter de se projeter de l'autre côté du monde.
Je ne sais pas ce que vivent les millions de gens qui peuplent les territoires.

Je vais mourir un jour et je pense que je ne le veux pas.
Je n'ai jamais voulu.


Vois-tu la vie comme une ligne qui s'étend pour s'arrêter là-bas au loin?
Je me projette toujours, je vois déjà la fin.
Comme une évidence, de savoir que 2 ans ou 80 années ont le même goût, celui de la défaite.
J'ai déjà dis à maman que je ne voulais pas fermer les yeux et des fois le soir, prise de sanglots incontrôlables envers un fait inévitable, il n'y a plus que la fatigue pour assommer la tête et puis dormir.


Fais moi vivante.

16 janvier 2009

Mad About

Baby girl goes around
Comes around




Lion descendant du Sagittaire me joue du violon sur mes nerfs.

J'avais la tête lourde de poisons et pourtant les idées encore claires.

Il n'en a cure, va voir vers d'autres augures.
Je sais que le pain et l'herbe me semblent meilleurs chez les gars d'à côté, mais je l'ai pointé du doigt "Je ne veux que toi".

Oublie tout le reste.
Drop itLâches-le!

Il n'est qu'une passe parmi tant d'autres, mais ton esprit y voit le contraire.
Et si il ne veut pas regarder de ton côté, que vas-tu faire?

Geike chante.

Tu laisse la fascination opérer, nous verrons jusqu'où elle te mènera.
Entends-tu dire ces visages, ce mec n'est pas pour toi? Ou alors ces même mots sortent de sa propre bouche?
Il ne faut pas, il ne faut pas.

Et tu es désolée qu'il n'ai rien tenté une micro seconde alors que ta tête sentait l'eau de vie.
Arrêtes, arrêtes.

Et tu es désolée de croire qu'il n'y aura plus de tentation possible, aucun sentiment, même invisibles, artificiels.
Quand bien même au physique on s'attache, tu pressent qu'il n'y aura là rien de toutes tes espérances secrètes, rêvées et fantasmées.

Malgré tout, dans le creux de l'oreille tu aimerai lui murmurer.
Je suis la meilleure chose qui te sois arrivé.

Ennuis Charismatiques





Cap sur keums en BMX.
Les sneakers qui scintillent autant que la montre dernier carat qu'ils viennent de s'offrir.
Check this out!
Ta mère peut pas tesT.
Parce que forcément, ils sont cool.

Ils lèvent les yeux au ciel lorsque le paumé du coin leur raconte sa dernière soirée.
Tu peux pas tenté! La beuh se fume avec du tabac, tu fais le contraire?
Arrêtes novice, me fais pas pitié!
Parce que forcément, ce sont des jeunes cool.

Blaser de te parler de leur dernier voyage dans le Bronx. Chicago n'est plus ce qu'il était et de toute façon Brooklyn reste le nouvel eldorado.

Je sais qu'il aiment répéter qu'ils ne fument que de la bonne, que leur taffe leur bouffe leur temps mais qu'ils kiffent ça.
Prêchons grosses porsches et shakeuses de booty, la vie a plus belle vue de leur côté.
Parce que forcément, ils sont cool.

Ils trippent avec les même potes depuis des années, la "famille" tu connais?
Ils côtoient des instruits sur des sujets qu'ils aiment coulés. 
Ils ne semblent pas te laisser t'incruster au sein de leur crew, dommage tu appréciais leur franc parlé et leur humour.
Forcément, parce qu'ils sont cool.

Ils s'y connaissent dans des trucs dont t'as pas idée.
T'es impressionné, prêt à t'incliner.
En admiration devant tant de "cool-attitude".

Eux savent la vraie vie, la vraie musique et peuvent se permettre de donner un jugement concret et clair. 
Pas besoin de fondements.

Pas besoin d'un peu d'auto-dérision, apprendre à se décoincer, rire de sois-même, ne pas craindre du ridicule.



Mais la vie n'est pas une "fairy tale" et ne te laisse pas embarquer par tant de couvertures, tant de faux-semblant, les masques qui se succèdent les uns après les autres, les sourires qui te semblent plus étranges jour après jour.
Oui, ce sont des larmes que tu vois couler, comme toi parfois ils ne sont nul part, un grain de sable au milieu de la masse.
Suicide de toutes envies, ne plus savoir où sont ses repères.
Les jeunes cool qui partent en vrille, désir de tout balancer et derrière leur superbes clichés argentique, derrière les meilleurs amis et les nanas bobos avec qui ils traînent, ils restent comme toi, à chercher un abris où se réfugier.
Toutes ces merdes que la vie fait naître et consument, ils les subissent.
Quand bien même ils continueraient à faire miroiter ces images de jeunes cool.
Quand bien même, il refuseraient de prouver au monde qui ils sont vraiment, prends ton mal en patience et ne crains pas d'embrasser leurs joues, leurs lèvres et leur front.

Ils te le rendront.

12 janvier 2009

J'attendais Tes Lèvres

Et l'amour
Est l'unique attrait de nos pensées



Doucement se lever au milieu d'autres corps endormis.
La solitude qui pèse sur le poitrail, cette sensation de vide qui ne lâche pas les côtes.
Et quand bien même nous serions seuls dans cette pièce aux proportions unique, je pense que nos coeurs battraient aux même rythmes.

Passer la porte dans le silence absolu, se sentir fantôme et tellement vivant.

Quitter le port, voir les mouchoirs qui s'agitent se transformer en mouettes.

La fatigue qui tort l'esprit, mais qu'importe pour contempler les étoiles.
Ensemble et seul, dans la nuit noire où dorment les autres.

Sur la vitre, la buée que souffle ta bouche, tu y dessines des formes géométriques sans grande importance.
Et dans les ruelles, personne pour venir cogner des cailloux à ta fenêtre.
Les voisins ont depuis longtemps éteints lumière et fermé volets, tu crois pourtant distinguer des ombres dansantes derrière les persiennes.

Seul et ensemble.

Les choses qui naissent dans ta tête.
Tu penses à elle, à lui, à tout ceux à qui tu donnerai l'Amour et ceux qui manquent à ton coeur.
Tes membres frissonnent de froid, tu serai prêt à tout, n'importe quoi.
Lorsque le monde dort, la vie prend tout son sens.

Tu poses les yeux sur des objets qui t'appartiennent, mais ce regard à changer.
Tu pourrai te mettre à tourner au milieu de cette pièce. 
Doucement, le pas qui frôle le sol.

Et lorsque tu auras épuisé les dernières envies, sans aucun regret tu retourneras chercher la caresse des draps ou la chaleur d'un corps.
Seul mais avec nous.

Bonne nuit, à demain.

7 janvier 2009

Mes Amours et Gaza

Tu n'es pas mon genre



Murs troués de balles, vos peaux saignent encore.
Qu'avons nous fait de vos coeurs? De la poussière d'enfant qui s'éparpillent au vent sur des ruines d'un champ d'ossements où tentent de reposer père et mère.
C'est vers le fond que le vous glisses, c'est vers le noir que vos forces s'épuisent.

Je vous demande pardon, parce que les pouvoirs ne me sont pas entre les mains et lorsque je serai devant Votre Seigneur, que dirai-je de mes actes? 
Ma jeunesse insignifiante me clouant sur les terres qui m'abritent? L'incapacité de ma voix de se porter au delà de toutes frontières?
Sabra et Chatila, ce 30 Septembre 2000 à Netzarim et leur innombrables fantômes.
Les pierres contre les soldats. 
Camp ennemis et nos sémites fondements qui s'effondrent.
Descendance d'Ibrahim, origines semblables mythiques ou véritables, que dire de ceux qui s'entre tuent?

Je ne veux pas poser de jugement sur les camps en perpétuel affrontement.
Je veux juste pleurer mes morts et peu importe leur visages, ils sont être humains parmi d'autre.

Rivage où touche la mer depuis longtemps rouge et vos mères de part et d'autres qui prient sur Torah et Coran.

J'ai été élevée dans la pluralité des origines qui peuplaient mon sang qu'il soit d'Est ou d'Ouest. 
Les preuves sont inutiles, je l'ai appris aujourd'hui.

Et mes histoires ridicules sur l'amour d'un gars qui ne regarde pas de mon bon côté, mes emmerdes face à des événements inutiles que je ne peux pas contrôler.
Bien précaire est ma vie, faites de futilités comme toutes les vôtres.

Je ne sauverai le monde que pour ces peuplades d'Afrique et Amérique qui vivent recluses dans leur écrin de paradis terrestre, ignorant conneries et peines de la mondialisation.
Le reste et moi-même ne sera qu'expédié.

Cette nuit je dormirai 3 heures, mon seul acte consentis parmi ceux manqués envers toi.
Gaza.

6 janvier 2009

Nouveau

Girls are usefull
Boys're killing them



Coupure d'inspiration.


Pour éviter toute tentative d'hameçonnage, il préfère déconnecter ses péritels lorsque j'enfourne les miennes.

La négation d'autrui l'amène à la solitude mortuaire.

J'ai des tendances paranoïaques, toujours prête sur des prises de tête qui n'en valent pas le coup, je réfléchi et tourne dans mon esprit des entourloupes qui n'existent que dans celui-ci.
Je doute de ceux qui m'accompagnent, il me semble que dans leur yeux se mêlent gentillesse et sournoiserie.

Je me fais interner, perte d'esprit, réanimer par des infirmières qui portent sur moi un regard empli de pitié.
Sentiment honteux pour celui qui la reçoit, sois digne et lève la tête.
Mais dans ta camisole, tu ne peux qu'être préoccuper par tes bras bloqués.
A la cantine on me laisse avec Jacky, son passe temps favori ; former avec les lettres de sa soupe des phrases qu'il est seul à comprendre.
On me shoote aux "cachets" prétextant que tout n'est que bénéfice pour ma motricité mentale et physique.
Et lorsque je tente de mordre Gérard, mon médecin préféré, on me flanque dans la pièce blanche où j'aime passer mon temps à tester la résistance de ma tête sur les capitons.
Hier j'ai eu de la visite ; une vieille pote qui venait me rappeler que je lui devais 500 balles, j'ai failli l'étriper, il m'a fallu Jean Paul et Claude pour retenir ma rage.

Mais le soir, lorsque tout est éteint sauf dans le couloir, parfois je me relève dans mon pyjama d'interne blanc, je tourne vers le ciel un sourire triste, dans lequel je sais que la folie n'a pas d'emprise.

Je ne suis pas folle, é viva la Revolucion!



Je suis à l'écoute d'autrui, aller de droite à gauche me faire du monde un ami sur lequel je peux pleurer et rire. Je vis des milliers de vies à travers les votres, je kiff la mienne autant que de la sauce Harissa. 
Mais tout ces gars et meufs me plaisent dans leur manière de se mouvoir et s'exprimer. Alors je continue à enchainer.
Raconte moi ta vie, j'en ferai une épopée.

Je suis une bombe atomique, incendiaire au QI s'élevant au dessus de 210.
On m'apprécie, on me kiffe, on me roule et l'on me fume.
Le meilleur pétard que tu pourras jamais trouver à la ronde Bébé!
Mon pote Jacky a reçu le prix Nobel de math, il formule des équations dans lesquelles il prouve que ma conscience a dépassé l'entendement humain.
Je vis de liasses, senteur "billet vert" et grosses cylindrés. Quand tu regardes, tu baisse les yeux.
Et Gérard mon keum préféré me laisse le mordre à mes endroits désirés. Je cotois les endroits branchés, mieux que n'importe Social Club faisant dans l'aide humanitaire au démunis du style.
Une vieille pote me doit un virement de 10 000 euros aussi rond que les boops de ta biatch!
Et Jean-Paul et Claude me servent de gorilles lorsque les mecs se font pot de colle.

Mais le soir, lorsque tout est éteint sauf dans le couloir d'hôtel, parfois je me relève dans ma nuisette lingerie fine Fifi Chachnil, je tourne vers le ciel un sourire triste, dans lequel je sais que la folie n'a pas d'emprise.

Je ne suis pas folle, é viva la Revolucion!



Tu sais que nous sommes êtres humains, humainement humiliés et aimés à en crever.
Et l'inspiration qui m'habite circule dans la pompe de vos coeurs.

Je ne suis rien et nous sommes vivants.
La folie est douce, tant qu'elle reste passagère.
Il ne faut plus croire les contes que je raconte, comme lorsque tu étais encore enfant, on grandit on apprend à lire entre les lignes, on se fait une place au soleil, ne pas oublier la crème anti-UV.
Et j'aime mes lumières bleues autant que le monde qui m'accompagne, et je ne suis ni folle vide ou remplie de fric.

Alors rassures-toi, je ne suis pas prête de glorifier mon égo et ma personne autant que l'aurai fait d'autre de mon état.
L'orgueil et la fierté. Certes, mais ne pas en abuser.



Hasta la vista!