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With love, echo.


27 mars 2009

Les Immortels

Vous m'avez manqué, dit-elle
Vous me manquez toujours




Certains sont fatigués d'être étendus là.
Surpris par les changements que prend leur temps, si ils avaient dû partir, ils ne toucheraient plus le fond depuis si longtemps.
Et la présence d'autrui leur manque et les laisse seuls.
Rien ne semble plus pareil, une douleur lancinante que les heures n'arrivent pas à effacer.
Les garçons pleurent aussi mon enfant et comme pour d'autres, ils se cachent pour mourir.

Une lueur qui semble émaner de tout être, captivante, effrayante à la fois.
On oublie la vie qui se fait à l'arrière.
La voix est douce, le visage se mire dans le nôtre, l'irréalité face à tes yeux.

Aucune vision concrète, toutes peines enfuies par je ne sais quel jeu du sort.
Certains promettent les pleures et les larmes en échange tu n'auras rien que le sacrifice de leurs mains réconfortantes.

Oublier le fait de mortalité, passer sur terre parmi des milliard de millions d'yeux, insensibles à tout ce que tu fus ait pu ressentir.

Permet moi encore de te promettre un bout de Lune et quand bien même mes bras ne sauraient entourés ce que tu représentes, je tâcherai de faire de mon mieux pour te faire sentir vivant.

25 mars 2009

Certains M'attristent et Inspirent.

One day
I'll bring you
Happiness



Patchwork tridimensionnel.
Nanas et gars à la recherche d'une vie potentiellement dorée, envie d'autres qui pourrait suivre la tangente que nous prenons.
Cavalcade en plein chemin, perte de connaissances, retrouvailles pour d'autre.
Tu tente de te raccrocher à ce qu'on te donne.
Papa maman on fermé la porte, tu te retrouve aux loups sans vraiment savoir pourquoi.

J'ai le souvenir de nos vies adolescentes, faites de rébellions sans histoire, à chercher à se mettre à part et je ne suis qu'une pseudo-artiste à la noix qui tente de faire comprendre l'écriture auquel elle préfigure.

Doucement on s'écoule vers d'autre voies, voici venu le temps de l'éveil, entre vie coincée et limite de liberté.
Juste avant d'avoir sa première paye mais plus vraiment à l'école buissonnière.
Suivez-moi.

Adulescents entrent en party-time.
Il est 00:14.
Tension à peine palpable, clope clope depuis une heure et puis crac boum!
Bouffée d'air, un peu moins, cognement de visages contre mains, je vois d'ici des bouches qui s'effleurent de trop près.
Bouteilles en verres cassées, à moitié vide remplie au 3/4.
Voici trois différentes manières de tournés bleus!
Ils s'enferment dans des boites noires, dont ils ne voient pas le fond, s'échangent des jeux bizarres que seuls eux font.
Ne marche pas sur les toits, ce soir ils sont encore glissants, mais je te vois voler chez le voisin, à photographier la fille d'en-bas qui cassent des assiettes sur la tête de l'inconnu du deuxième.
Effleurement de mains contre hanches, en ce moment se ne sont bien plus que les bouches qui s'effleurent de trop près.
Tension prête à exploser, les flics qui interpellent, "tiens poulet voici de la graine à picorer!".
Ce soir pas de poisse, donc pas de cage.

Changement de situation, prise de vue au ralenti, la caméra tourne seule.
Hors du corps qu'ils habitent depuis quelques vingtaine d'années, à observer leurs frères d'infortune se saouler.
Ce n'est pas ce qui était prévu, ce n'était jamais ce qui était prévu.
Que voulais-tu depuis le départ?
Tout semblait plus facile avant et les soirées ont beau être belles et se succéder, parfois juste l'envie de fermer les yeux et se reposer.
Avoir une ou deux épaules sur lesquelles compter.
Lorsque la tête est vide de sens, lourde de spiritueux, le visage ris et le reste est en peine.




Bienvenue dans la fin des Divagations.

22 mars 2009

Les Premières Choses Sont Les Dernières Reçues

Voici venu
Veni vidi vici 




Comment fait-on pour changer d'avis aussi vite.
Passer de l'étrange au bleu.
Maintenant, éveillée et conter les histoires.
Ne pas dire "ne sera pas" et voir où et qui marchera.
Volé si bas, dans un désordre dans ma chambre, ne pas perdre de temps, fixer un but et s'y étendre.
Ne sera pas celui qui choisi de l'être et où et qui vers nous marcherons.
Casser des cous, prendre de petites âmes, revoir le doute, perdre le contrôle.
Et ne sera plus, celui qui n'a jamais été où et vers qui j'irai.

Vérité nue, j'admets que je me suis amourachée de bien meilleur, le temps est passé vous n'êtes plus à l'heure.

Dans de vieux bals, dansent des robes de vichy, des vestons qui se glissent contre les hanches courbes et fines.
Que tout semble long lorsqu'il reste frigorifié sur du papier glacé.
Des caches-coeurs qui masquent des poitrines de nymphes, des noeuds qui retiennent de long cheveux, il te parle, tant que sa retraite le lui permet.
Demain les bals se ferment, tu pleureras pour un autre.

Les synthétiseurs synthétisent les envie de nos coeurs dans des mélodies électroniques que seuls les amours technologiques peuvent décrypter.
Ah dieu comme le 21e siècle est magique!

Ils disent  beaucoup, parlent  trop, il est facile de négliger lorsqu'on croit trop connaître, je me permet de te dire tes 4 vérités peut importe si tu en souffre jusqu'à la prochaine lune, je te sais, tu me sais, balançons, balancez!

- Je n'aime pas ta jupe, c'est quoi ces cheveux? T'as acheté cette merde où? Tu ne t'y connais pas! Tu pues, tu te lave? -

Je te sais, mais tu ne connais rien, balançons et vous taisez!

Aucune envie de nier que oui je danse sur les pistes et que rarement les talons ne viennent freiner ma folie salvatrice.
Je danse à la pluie et comme si BB tombait sur des tambours lorsque la jeunesse frappait encore à sa porte.
Comme si juillet voulait taper un peu plus fort, je m'abandonne au soleil à l'abri parce que je plonge dans les yeux bleus que tu m'offre allègrement.
Merci pour la piscine gratuite, j'apprécie, vraiment!

Et avec les copines on mangera de la pâtisserie française en sautant sur de vieux matelas de plumes, en short rose et mauve et tee-shirt jaune canari.

17 mars 2009

Bêtises Incalculables

Je rentre tard le soir
Je rencontre des types bizarres
Dommage pour eux
Je n'ai pas peur du noir




Palpitations de coeurs légères lorsque la dernière sèche se termine entre tes lèvres.
Tu déambule dans des rues sombres, vide de monde. 
Comme il fait beau la nuit.

Tu marche sur le fil comme les rares nanas à ces heures-ci.
Des craquements tapis mais tu n'en as cure.
Ah ah! Dis la fille et crache sur les mecs qui font du tapins sur les bouts de trottoir.
Ils te posent des questions sur tes vas et viens, tentes de te prendre dans leur voiture, te ramener ils te le jurent.
Petites tueries entre amis.

Battle Royale.

Tu te sens d'une force animale, comme soulever sa masse de deux fois ton poids.
Et tu ne crains pas les remarques acides dans une langue que tu ne comprends pas.

Tu dis "viens me chercher" et tu les mords dans leur orgueil.
Tu marches droit et vite, mais la nuit et comme le jour, aussi limpide que trouble.

Entends-tu les sons qui font boum boum dans ta gorge?
Prends et tords le marbre de leur bras.
Me parle-tu? C'est à moi que tu parle? Que veux-tu? Moi?
Casse leur jambes, ils ne pourront pas aller bien loin.
Entre-tuons les imbéciles masqués qui du haut de leur petite mesure se croient monter en marche vers le sexe faible en balade le soir.

Montre moi ce que tu vois!
Dis moi ce que tu pense!
Ta tête est bien pleine, tes yeux bien brillants, voici jeunesse foisonnante d'envie.

Montre moi ce que tu vois!
Dis moi ceux que tu casse!
Maman ne serait pas contente de te savoir là, seule au milieu de personne et personne pour te raccompagner à la maison.



Juliette a dis fuck à Roméo, elle est partie leur à montrer son cul, c'est la pire des catins du coin, des doigts d'honneur à la volée.
Messire Capulet, Messieurs Montaigu, elle a même choper une cystite aiguë.
On court dans les bois pour la retrouver, pendant que dans une cabane elle se fait encore dépuceler.
C'est pas comme l'autre imbécile qui attend toujours sous la fenêtre.
Réveille toi mon gars, le joint s'est pas pour toi et la rose ça ne se fume pas.
Juju' plane au-dessus des nuages avec un manants qu'elle vient de se taper, la meilleure herbe de tout Vérone mon petit.
De là, elle trace déjà son avenir, casting de putes dans le coin, on ne recrute que le fin du fin.
Elle finira matrone des matrones et fera tourner l'entreprise à la cuillère comme la faisait la mama.

Chez Juliette tout se fait en levrette même la branlette.

13 mars 2009

Goldie

Faux baiser
Fausses filles




Et sous l'arbre de la passion le vieil homme déclara qu'il était fatigué, fatigué à tant courir.

Goldie qui passe l'arme au poing, au loin sur sa tempe frappe frappe et laisse couler la vie.
Elle court, court tant qu'il est encore temps de courir, sans doute la rattraperont-ils un jour.
Un jour lorsqu'on lui avait dit de fermer sa bouche, de ne pas répéter à qui veut l'entendre les horreurs que l'un dit sur l'autre.

Il n'y a pas de solution Goldie et sous l'arbre de la passion le vieil homme à la peau creusée de sillons, s'endort une dernière fois.
Des jeunes qui s'embrassent se cajolant les langues, de vulgaires papillonnements de cils, lorsque tout s'éteint Goldie pleure et ne hurle pas.

L'enfant qui consciencieusement observe sa mère porter du rouge à ses lèvres.

Arrête de photographier les filles nues et j'emmerde vos airs bobos à la noix.
Sois à la page, souris, tais-toi.
Autant être élevée dans la pauvreté et le besoin.
De dignité Goldie veut être fabriquée, être humble et le rester.

Dans de vieux clubs Goldie trouve le refuge, parmi des filles de charme qui font épouser à leur corps l'oscillement  certain du serpent.
Sur une barre d'aluminium qu'elles parcourent des lèvres, elles font rougir des hommes des désirs qu'elles font naitre.
Et Goldie  veut encore frapper, savoir où trouver la limite à ses mains sales et ensanglantés.
Les filles s'accrochent des boas autour des hanches qu'un vieux mac leur a scarifié.
D'après les rumeur celui-ci va bientôt crever, on se cassera avec le beurre et l'argent, par la petite porte des artistes, mais Goldie n'a plus cure de toutes ces histoires de dessous de table.

Sous l'abre de la passion, le vieil homme est enterré.
Un sage qui s'en va, voici le village dépeuplé.

Goldie marche et dépoussière une route, de son pouce qu'elle lance au ciel, attiré les oiseaux de nuit qui risqueraient de faire d'elle une proie.
Au premier venu Goldie le tue, la caisse est son unique besoin.
La voilà qui roule, toutes trombes dehors et ce soleil de plomb qui sort ses rayons vers le nord.

Comme tu as beaucoup pleurer Goldie et la racine brune de tes cheveux déteint sur le blond que tu tente de leur donner.
Et comme la sueur donne à ta peau des senteurs bestiales.
Puisqu'il ne suffit pas d'être belle et d'avoir de l'esprit.

Je ne sais pas ce qui t'as poussé à rouler vers là-bas, les montagnes sont rocheuses et bien aiguisées, sans doute voulais-tu pousser le jeu plus loin que tu ne l'étais alors.
Le sable qui t'aveugle presque et tes mains moites contre le volant brûlant.
Je crois que tu l'as vu venir, si près et si inexorable.
Si tentant, si décevant.
Il a donné le glas de ta folie, le la d'une autre vie, comme celle où tu volerai parmi les anges.
Paroles de curé derrière un dernier confessionnal.
Du haut de la falaise, un dernier regard à la carcasses de fer devenu ton tombeau.
Et malgré cet avenir incertain, réponds-moi Goldie, avais-tu vu le ravin?

Sous l'arbre de la passion l'enfant est venu prier.

11 mars 2009

Distraite

Eté et être 
Sous l'astre



Je n'ai pas encore sorti les poubelles et quelques rares personnes viennent encore pour discuter.
Je fais quoi demain?
Je ne suis pas la mieux placée pour tenir un agenda manuscrit, la technologie m'est donné, j'en abuse, je la buse.

Il fait nuit, encore. 
Lorsque j'étais jeune j'écoutais des musiques où les guitares se déchiraient les cordes et je trouvais ça beau de parler de sang, d'amour et de mort.

Tu grandis et des trois tu préfères entendre dire d'amour.
Et tu étais jeune il y a encore 5 ans, comme toute chose se meut si vite.
Et tu est encore jeune maintenant, comme toute chose semble si immobile.

Je sens la fin à l'intérieur depuis ma naissance.
Je suis amenée à disparaître et nous connaissons ce même sort identique.
L'égalité de tout être se fait ici.

Parle moi d'amour tant que mes sens peuvent encore éclater de vie.
Parlons nous.

1 mars 2009

Everlasting Paradises

Farewell 



Ceci est le dernier jeux ; votre prénom en commentaire, si vous lisez ces lignes.
Je ne vous en porterai pas préjudices.



Comme nous venons de vieilles rues sales, nous tournons au coin de celles-ci vers vous.
Tout les rêves fanés que nous avions.
Quelqu'un ne t'a-t-il pas dit qu'ils deviendraient vrais?
Le temps se comporte ainsi avec nos corps décharnés.

Chaque ascenseur remonte dans nos veines.
Comme les escalators qui prennent le temps de tomber. 
Je t'avais promis de ne pas t'abîmer dans mon esprit.
Je voudrai t'apprendre mais j'ai peur de te faire perdre ton temps.

Comme tu vendons nos chairs sublimées, nous tournons autour pour mieux vous séduire.
Tout les rêves que nous avions.
Ne vous avais-je pas dis qu'ils deviendraient vrais?
Le ciel se comporte ainsi avec nos corps décharnés.

Nous marchons le long des couloirs sombres où s'entrecroisent des formes vitreuses, des beautés glaciales qui nous prennent la bouche et nous mordent les cous.
Adieu mes amours escomptés.
Adieu mes garçons renfrognés.
Adieu petite brune aux yeux foncés.