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3 juin 2009

Plus Moins

Le jeu des 7 différences
Un bisou sur la joue.
Je passe chez l'ennemi, à 20 secondes, d'un angle de 100° à partir de ma porte. Je débarque, petits chaussons poussant le chambranle.
Nourriture joliment gagnée à la sueur de ma carte bancaire, j'enfile, l'appel de l'estomac est le plus grand, je suis gardienne de ma mise, inutile d'y approcher.
Une partie de fait.
Je tombe le bon jour dans les filets de l'ennemi, du gâteau au chocolat dore dans le four, que lui et ses autres condamnés on savamment fait mijoter.
Et j'enfourne encore et encore, désespérément du sucre pour châtier mon corps, pour bander mes bleus, ceux que tu renforces à chaque fois un peu plus fort.
L'ennemi m'a apporté herbe et vin. Nous avons fumé à sa santé, nous avons bu pour son rétablissement.
L'ennemi s'est brisé la rotules sur des roulettes, le savais-tu?
Le voilà bien ennuyé, incapable de tout mouvements, inutiles à la marche du monde - car n'est ce-t-il pas le cas de le dire? - il ne sait plus culbuter, ni s'envoyer en l'air avec Cunégonde!
Ne trouve-tu pas cela joyeux? Ce que tu détestes est punis.
Je suis encore toute seule dans mon lit.
Un baiser sur la bouche.


L'esprit plat, je vis pour que le cercle rouge fasse transparaître des envies, des dégoûts que tu tardes à découvrir.
Esprit embrumé par alcool et pétard, le voisin sait s'y faire dans ces domaines rares.
Je veux transpercé ma gorge, la douleur m'est insupportable, un couteau à lame tranchante qui piquerai tout droit, mon côté droit enflammé. J'imagine des machines incroyables et nanotechiques, qui d'une finesse millimétrique s'en irai retirer la boule de ma gorge. Je l'a verrai palpiter grosse et rouge! Le mal est dedans! Le mal est dedans!

Chaque seconde qui passe et je questionne. La douleur physique ne serait-elle pas prétexte pour masquer celle plus sensible et plus horrible que celle de la tête et du coeur?

J'oublie tout, les sachets et les bouteilles me font tourner la tête, je bois de plus en plus vite pour ne pas laisser mes membres s'y habituer. Je bois pour oublier, comme ces vieux paumés à la vie foireuse, à jouer les piliers de bar, des décors fantasques de vieux cafés de campagne.

Moi je suis perdue on font de draps distordus. Le mal partout dans le corps, j'aurai espérer que l'eau de vie endormirai le droit, l'ennemi la mélange avec ses anti-douleurs. J'ai décidé de m'étrangler, j'appuie sur le mal pendant quelques secondes, la vie reprend.
M'enfoncer des épines dans le gosier.

J'ai mal, mal partout dans le corps.
Non! Comment peux-tu laisser faire le temps, comment peux-tu le laisser se jouer de nous?
Non! Tu fais souffrir le coeur, cette gorge, cette tête qui ne vit plus!
Je ris fort. Non. C'est pour que tu penses que tout va bien. Non. Je m'apitoie sur mon sort. Non. Je vois la mort.
Je suis stupide, tu savais où tu allais, j'étais stupide, pensant que ce chemin prendrai cette route. Je rêve que tu te réveilles, que nous prendrions marche à nouveau.
Si je pouvais faire tourner la terre sur axe, je revivrai ce que j'ai pu vivre de nous.
Tu vas manquer, j'irai bien. Non.
Si je pouvais replacer le temps, je revivrai ce que j'ai pu ressentir de nous.
Tout cela avec toi, tout cela encore et toujours avec toi.
Ne fais plus attention à eux, à tout ceux qui parlent, qui tyrannisent, imposent, recherchent, savent, emploient, rejettent.

J'irai bien.
Non.

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