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With love, echo.


8 juillet 2009

2h11

Je vous en prie




Bleu Midas était peut-être un salaud de plus.
Caché, tapis au fond d'un trou que je ne connaissais pas.
Le meilleur des caméléons que je confondais avec les plus belles fleurs.
Mais pendant que l'esprit hurle à l'hérétique amoureux, ce qui me reste entre les cavités de mon poitrail tente de faire entendre sa voix par la démocratie des sentiments.
Je lui donne comme tout les autres le droit de vote, et celui-ci fait pencher la balance, encore.
Les yeux de la Passion auront eu raison de moi, les plus belles couleurs caramels fondent dans des derniers traits tirés de fatigue.
A force de non-réponses, je crois les yeux éteints à jamais.
Si la mort est venu les chercher que vais-je faire du restant de ma propre vie?

Une bêche, un trou, la terre est toujours un peu plus chaude plus bas, elle recouvrira ce qui me reste de chair sur le dos, au côté d'un corps que je ne connais pas, que je ne connais plus.

Nique Kant et la police comme dise les jeunes nantis, parce que les instances supérieurs me confèrent des conseils que je n'écoute plus d'aucune oreille. BOUM. Je meurs. BOUM.

Une toxine dans le corps qui ne veut pas se retirer, elle s'excuse de s'enfoncer si fort, de m'abimer les sens, de m'abimer encore. Une toxine qui s'excuse, sans doute de ce qu'elle est et je reste semblables à d'autres, intoxiquée.

Car le temps est mensonge et plus il avance et plus nous reculons, je sais que j'ai perdu la partie, mais je ne comprends pas mes cartes voudrais-tu me les décrire de ta bouche que je sois sûre du chemin vers lequel nous allons, moi, je risquerai de mener le jeu vers une autre perte.

Je m'accroche tant bien que mal à une barre qui doucement me glisse des doigts, comme le sol me semble si proche, si doux, je pourrai y reposer tête et visage ensanglantés et mes membres tordus pourront se mouvoir une dernière fois en une danse étrange. Je lâche la barre.

La vie est un défilé morne, tu te lasses de plus en plus des ces habitudes morbides qui ont pris place dans ton quotidien. J'apporte un peu de lumière, nous brillons puis plus rien. La vie est un défilé morne, de pensées horribles dans mon esprit vide.

Usage du nom pour faire référence à notre existence passive, à attendre ce qui se fera demain, si nous vivrons, si nous mourons ou pas. Et je cherche à user de ton nom pour remplir l'air dans mes poumons, user de ton nom pour marquer ma peau de cicatrice, user de ton nom jusqu'à en crever.

Alive. Plus de réponse. La colère est finalement arrivée. Déjà parti. Trop occupée à brasser le vent, je n'ai pas vu que les faibles tracés sur le sable, se sont effacés. C'est triste, mais je ne me relève pas, aucun sourire.

Des nouilles, je vomis des nouilles, grands asticots qui dégoulinent le long de mon œsophage, emplissant ma gorge, ma bouche, coulant à terre, des vers de mon estomac et mes yeux injectés de sang ne voient plus rien que de petits points blancs. Perte de conscience.

Flatbeat dans les casques audios. Je n'aime plus la musique qui y résonne.

Copy/Paste, tu l'as dis, je dois partir, je partirai, je pars, je t'aime, je t'aime putain tu le savais pourquoi je dois te le dire? Comme toute ces choses.

Des ruines dans ce qui me reste entre les côtes.

2h11

Sur les routes, j'attends. Un jour quand je serai grande, j'aurai assez de sous pour te rejoindre.

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