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With love, echo.


31 décembre 2008

Oublie Mais Reste Connecté!

Délocalisons l'hiver
Réhabilitons l'été
La crise en sera peu touchée


Prise sur sa propre conscience, tu te concentre, ne pas faire de faux pas.
Il serait ennuyeux de rater la mise, la vie est une partie de poker qu'il faut faire tourner.
Et roulent les verres entre tes doigts, tu le fixe derrière les vitres glacées de givre, marquant celles-ci de lèvres rouges de rosée.

Imagines la scène.

Filles dépareillées, considérant leur expérience comme acquise depuis bien longtemps et toi petit photographe suant quelques gouttes.
Allons ne fait pas trembler l'objectif, la prise sera flouée, il faudra tout recommencé.

Je ne joue pas les hypocrites, si je feins de ne pas vouloir te parler, je sens pourtant la tension monter.
Peut-être qu'il s'en foutra, peut-être qu'il m'en voudra, de rester muette pendant des jours, le regardant allé et venir à ses désirs.
J'aimerai que toi aussi tu crève derrière l'écran, priant silencieusement que je dédaigne te jeter un sort.
Tu as dis "Attends", j'attends.

Tu apparais puis disparais, tel un diable sortant de sa boîte, tu trouves ça amusant ou plutôt ennuyer de me voir toujours à tes trousses.

Tu vois le topo?

Je te déteste et te hais, comme je n'ai jamais haïs et détesté, mais pourrais-tu deviner les effets que cette haine porte sur moi.
Un goût de plaisir maso, acidité sensuelle qui coule dans les veines et l'envie de tout foutre en l'air par pur plaisir jouissif.
Et je sais pourquoi je dois attendre.
Comme les gosses, les cadeaux sous le sapin, patienter jusqu'à en ne plus tenir et finir par arracher l'emballage d'une violence inouïe.

Je joue les filles polies, répondant à toute attente, faisant ce que l'on me demande.
Après nous verrons, ...

25 décembre 2008

Une Année


Cela fait maintenant un an que Les Divagations ont vu le jour.

Tout ce temps passé si vite, j'ai eu à peine le temps de m'en rendre compte.

Je n'ai pas crée ce blog par orgueil ou par volonté de faire-valoir quoique ce soit, il me fallait un moyen d'exorciser tout ce que je ne pouvais pas nécessairement dire, ce fut fait, et je ne sais pas si aujourd'hui je dois y mettre un terme.

Je n'ai pas l'envie de dévoiler plus de moi, les textes ont déjà rempli ce travail. 

L'important était de partager des pensées, des envies mais surtout me placer à la place d'autrui pour écrire.
Je voulais qu'en lisant certains texte, on puisse s'identifier à eux, sans pour autant penser que tout cela avait été inscrit jalousement et égoïstement par une nana ne pensant qu'à sa petite vie, dans ce cas présent ma démarche n'aurait trouvé aucun sens. 

De ceux qui me connaissent de tout les jours, il y a eu des félicitations, d'autre pas, certains parfois, il me semble, ont peur ou ne préfèrent pas vous faire plaisir par un simple "c'est bien".
Ne sait-on jamais peut-être irait-elle s'en vanter, ...

Cela n'a jamais été le cas.

Et bien que pour d'autres l'idée d'un blog parait encore infantile, jusqu'à présent elle a convenue à mes espérances.

Avant Les Divagations, jamais je ne m'étais lancée dans ce type d'écrits.
Du début jusqu'au dernier article posté, l'évolution devient de plus en plus flagrante, j'ai appris à ne plus craindre les mots qui sortaient de mes doigts, je me suis laissée aller à ce que me dictait ma tête pour me lancer sans filet vers une écriture dite automatique, sans brouillon et aucune retouche.

Je ne sais pas si je dois cesser "toute activité" ou continuer l'aventure.

J'ai beaucoup de projets personnels à conclure, mais Les Divagations reste l'un dont je suis la plus fière jusqu'à présent, sans doute parce qu'il semble aboutir vers quelque chose de concret.

Je me fous de savoir si ce blog avait fait des visiteurs réguliers ou pas, internet reste une gigantesque toile sur laquelle il est facile de voyager, les visites ne m'ont jamais manquée qu'elles soient de passage ou fréquentes.

Et bien que ce dernier article en date regorge d'égoïsme et de narcissisme flagrant, Les Divagations ont été écrite pour vous, pour que chacun d'entre nous se retrouve dans l'un ou l'autre écrits et parce qu'avant de cogner dans vos têtes, il fallait que vous cogniez dans la mienne.


Echo.

22 décembre 2008

Mic Mac

Ne me demandes pas
Je ne sais pas


La pièce est noire et l'écran brille.
Derrière une machine fort peu boiteuse comme d'autre adulescent.
Les lumières ne vacillent plus, tout est éteint.

Ne pas chercher de quoi se mettre sous la dent, préférer burfiquer sur des centaines de photos, curiosité maladive quand tu nous prend, juste un moment, de fouiller dans la vie des gens.
Trouver cela amusant alors que "Cela ne te regardes pas!".

On te donne la possibilité de jouer Big Brother, tu enfiles les masques l'un après l'autre, demain matin tu n'y penseras plus. Un choix, une fièvre, une fureur.
Passer son temps à espionner autrui jusqu'à plus d'heure.

Et tu crèves d'envie de ne pas à avoir sa vie et tu rêves de ne pas pouvoir être avec elle ou lui.
Tu t'acharne sur des bouts commentés, tentes de comprendre le choix de telle ou telle décision.
L'avarice, l'égoïsme et l'être narcissique nous rattrape parfois sans raison.
Qu'il est doux de prouver à la face du monde sa non-existence dans une vie qui n'est pas sienne.

Mic Mac de Masques, Montrons nos Mondes Malicieux et Malsains.

18 décembre 2008

1:11

Les fils de chienne sensibles
Puent l'amour à plus de 10 mètres



Maniaco-dépressive, ta meuf prend du shit, s'enfonçant dans le crack, elle pousse son corps à bout et te demande de la baiser à 3 heures du mat', elle se fait des films sur des lutins qui viendraient lui sucer les doigts.
Tu clashes sur la voisine, la pécho ça te tente, mais ta pouffe casse encore la vaisselle achetée aux puces pour 6 balles l'ensemble.
Hier tu la menacée pendant qu'elle se faisait piquer par son cousin, mac de surcroît, ses bitchs qui attendaient de l'autre côté d'être payées.

Aujourd'hui c'est jeudi et à midi le Bicky Burger prend des formes de Space Cake, tu planes sur un aéroglisseur entre la farine encore collée à ta narine et tes pilules que tu confonds avec les bonbons du p'tit frère.

Ta pute prend encore des lignes, elle est super raide, les yeux rouges, elle te matte façon psychotrope et tu te demande si ses pupilles dilatées peuvent prendre des formes multiples dans lesquelles tu pourrais nager.

Et la voisine qui passe ses journées à se promener à poil derrière la voilette de sa chambre, tu te fais la remake de "The Girl Next Door", te branlant sur des vieilles photos de nanas croisées en soirée.

Ta copine tremble, elle fait des crises épileptique, elle bave, les membres convulsés, tu passes à côté, elle peut bien s'étrangler avec sa langue, derrière sa fenêtre la voisine se tape des filles, t'es occupé à mater.

Hier soir t'étais beurré et comme un con t'as dis non à la vierge du coin, celle-ci t'avais tiré à la courte paille pour ouvrir sa petite fleur encore close.
Mais ton kiffe reste la fille coincée qui prend ses airs de femme du monde, tu sais comment en levrette tu lui mettras des coup bien réparti histoire de lui faire voir la vraie face de ton tour de reins.

Et ta pétasse qui te gueule des "fils de pute" à longueur de journée, tu te remets en question sur les effets de cette relation, elle est parfois suicidaire tu penses l'aider à lui donner raison.

La voisine a repéré que t'avais sorti la longue vue, elle t'invite demain à faire des crêpes, t'as promis de rapporter la crème fraîche.

Overdose de la part de ta meuf, elle aurait pu te prévenir avant, t'as du dépenser du crédit pour ramener l'ambulance et les poulets, t'as pas trop apprécié lorsqu'ils t'ont précisés que t'allais faire un tour en cage, histoire de vérifier si ton ex s'était pas foutu en l'air avec un coup de main probable de ta part.

Plus de pouf et la voisine qui t'invite à chaque fois pour une recette différente, tu tire un trait sur ta vie passée, tu claques ton fric dans des filtres de haute qualité, t'as la chicha qui démange pas mal et dedans tu y fais brûler des petites herbes de ton jardin, tu ne jures que par le bio et l'artisanale, tu comptes faire dans le commerce de sachets "commerce équitable".

T'as un correspondant en Afghanistan et tes meilleurs potes sont chocolatiers d'origine marocaine.

Ce soir c'est omelette aux champignons tu salives déjà.













J'ai été polaroïdée devant ce graffe 

14 décembre 2008

Faim d'une Nuit



Se coucher doucement sur des sons enivrants et t'entendre dire des mots "tendre" qui sonne si doux à l'oreille, ...
Ne pas avoir peur des gestes qui troublent le silence et dans un sommeil semi profond se réveiller mutuellement pour trembler à nouveau.
N'avoir aucune raison à donner aux murmures et aux soufflements saccadés, sans doute parce qu'ils donnent le ton à de nouveaux jeux.
Cela m'a semblé en être un, j'ai voulu y jouer.
Donnes moi les clés de ta porte, je pourrai te garder éveillé pendant des heures, et toi te débattant pour fermer les yeux encore et encore, ...  
Mais à quoi servent les hommes si ils n'ont pas été conduits en ces lieux pour nous donner plus de plaisir et d'amour.
Scandaleusement fausses ces histoires de paperasse gâchées, laisses tomber tes emmerdes de bas de cave.

Années 20, demoiselle rouge à lèvre, fume de son porte cigarette, le regard trouble, la robe fendue, elle marche aussi féline que câline, et doucement pose ses mains gantées sur ta cravate trop serrée.
La classe mon ange, la classe tout simplement.

Tu m'évites, cache-cache party pixélisée ou pas selon nos goûts du jour.
Et tu promets de longues conversations que je jure qu'il n'y aura pas lieu.
Ennui, alors qu'il nous suffirait simplement de se laisser aller aux envies premières.

Dommage qu'il faille parler, alors que d'autres parties de mon moi intérieure se retrouvent placardées tout autour de cette bouche, nul besoin de m'expliquer encore et de croiser les jambes pour tes bons désirs.
Il me semble plus simple de te dire des "lis!", mais je garde mes passions d'année 20 et mes natures de femme pour plus tard.

Je joue l'enfant, cela passe inaperçu, il n'est pas bon de ressortir mes talons trop haut et mes décolletés trop plongeant.
Je fus un temps sérieuse, complexe et inabordable, ceci n'est qu'une passe, je reviendrai vers mes mésaventures adultes dans peu de temps.

Il n'y a pas plus femme qu'année 20.
La classe chéri, tout simplement la classe.