Et sur les clichés que volent des photographes amateurs, chacun reflète le même visage de part le monde.
Rien d'amusant, aucune surprise.
Je suis las.
Les réseaux sociaux supprimeront jusqu'au peu d'humanité qu'il nous reste.
Et pourtant.
Je suis la plus belle des chicks que tu ais jamais eu à goûter et ce ne sont pas les kilomètres qui vont m'empêcher à me remplir de toi un peu plus fort.
Dans mon confort approximatif j'échafaude un plan machiavélique pour emporter bagnole, fric et assurance vie dans mon périple aventureux façon dangereux chaud bouillant.
Je trépigne d'impatience, tentant de placer entre nos ennuis récents autant de temps que je peux y caser.
Je ne veux te laisser aucune excuse pour les retrouvailles magnifiques que je compte nous concocter.
Je passe sur des séries télés où les acteurs imitent l'effet reproduction humaine à grand renfort de cris et de gémissements. Je ne peux même plus m'entendre respirer.
Devine quoi! Je respecte la soumission que tu me fais prendre. Je me tais et ne parle plus. Je communique uniquement par voix abordable et je te laisse seul.
Ne flippe pas, à te dire que je débarquerai, à faire exploser ta vie en mille morceaux coupant, blessant, si tentant.
Parti du mauvais pied, comme un de ces matins où je cognais ma tête contre les murs vu tes réponses aux abonnés absents. Laisse reposer, le chocolat sera des plus onctueux la prochaine fois.
Et j'y connais un rayon en dessert, crois moi.
Les fillettes à l'âge avancé, coincées dans les caves de ton subconscient.
Elles portent des formes courbes qui laissent leur corps transparaitre derrière de vieux draps blancs.
L'innocence fraîche dans leur yeux et la jugulaire qui bat au rythme de ce cœur qui ne sait vers où se tourner.
Puis-je cafter? Aujourd'hui elles n'ont pas été sages, je sais qu'elles ont préparé des sottises derrière ton dos et de ces petites bêtises futiles il faut punir. Allons sévir leurs petites joues, leur petites bouches où dégoulinent des "Pourquoi?" se mélangeant aux "Encore" suppliés et plaintifs.
La jugulaire bat de plus en plus vite et dans les brumes de ton esprit agonisant sous une herbe qui n'était pas tienne, tu distingues des silhouettes incertaines qui portent le même visage.
Cauchemar ou fantasme pour t'accompagner sur des routes réelles que tu touches de tes doigts froids.
Les fillettes à l'âge avancé, attirées dans les caves de ton subconscient.
Un peu plus femme qu'enfant, à jouer pour ton bon plaisir les inconscientes fragiles, elles t'accordent tout tes désirs tant que ta tête puisse encore suivre tes pensées.
Elles sont au nombre que tu choisis à t'attendre dans ces vieux draps, emplis de ton odeur et de celles de vieilles connaissances, à jouer sur ton torse, tes bras, sans doute un peu plus bas.
Tout flotte, dans les airs, des douceurs qui tu connaissais déjà, des envies que tu recherches un peu plus chaque jour. Punissons mes enfants, je vous vois mauvaises et sottes. Ne vous a-t-on pas apprit? Ne vous a-t-on point apprit?
La jugulaire bat, le cœur s'enflamme et de tes petites canines aiguisées tu fais cette fois l'effort de mordre un peu plus fort. Jeu du sort sans doute joliment planifié, elles te donnent à déguster cou, hanches et intérieur de cuisses.
Les fillettes à l'âge avancé, à la vingtaine à peine entamée, aux seins ronds, aux fesses galbées.
Dans tes fantasmes inexactes se reflètent les cauchemars que tu tentent de refouler.
Tu manqueras encore que je sois enfant ou pas et ces jeunes filles disparaitront avec tes sommeils passagers, je reste sur le pas de ta porte. Un jour je frapperai.
Cette fois n'oublie pas de m'ouvrir à grands battants.