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26 avril 2009

Ne Vois-Tu Rien Venir?

Je ne te trouve pas jolie
Quelle importance?



En ce moment, pauvres petits prêcheurs, ils festoient à n'en plus finir. Demain réveillés par l'eau de vie encore dans leurs veines.
En ce moment, je suis là, dans le désoeuvrement solitaire des plus totale, à vous conter fleurette sur la pluie et le beau temps, les filles à papa et les gosses pourris.
 
En ce moment.
Les voisins auront fait l'impasse sur votre grosse soirée, dress code; venez déguisé. Quelqu'un aura déjà vomi dans les toilettes, fumé un bédot, joint ou autre pets et des langues auront échangé bien plus que des paroles.
En ce moment.
Coincé parmi la foule qui vibre aux sons des beats, tu danses et tes potes font de même, l'heure coule aussi vite que la sueur dans ton dos, collé contre toutes ces nanas qui te sont encore inconnues.
En ce moment.
Tu as rejoins des amis et encore saoul d'hier, tu fêtes, mais tu ne sais plus quoi, à trinquer des verres, parler de ton job et embrasser de vieilles connaissances.

En ce moment, je parle de vous sans citer vos noms.
En ce moment.

En ce moment je suis fatiguée, à courir après quoi, un vide à combler et je sais parfaitement ce qu'il en est. A presque donner mon corps pour des conneries, juste un peu d'Amour à partager. Les Salauds sont ceux que tu aimes dans ton lit.

En ce moment, j'ai du mal à réaliser que je reste une petite chose stupide aux yeux de certains.
Et que veux-tu faire contre cela? Patienter? Partir ailleurs? Ne plus entendre, écouter? 
Laisses tomber.

En ce moment, dites-moi ce que vous faites.

Vous en parlerez encore lundi, à dire de vos nuits qu'elles sont folles et palpitantes et vous serez heureux des moments partagés, cela vous rapproches l'un l'autre, pas besoin de bancs d'école ou de projets à briefer, juste la vie dehors.

En ce moment, je prends des décisions concernant tout ceci. Toutes fins étaient annoncées, il est dur de quitter ce qu'on aime et je signe l'arrêt de mort. Peut-être reporterai-je encore l'échéance, comme une envie de goûter encore ces quelques pixels. 
Mais j'ai d'autre envie à combler.

En ce moment, l'heure tourne et finalement peu importe, vous ou moi, ce que l'on fera demain, ce qu'on se racontera plus tard, toutes ces choses qu'on ne se dira pas, parce que vous et moi n'aurons pas vécu plus loin que ces bancs d'école.

En ce moment, je parle de vous sans citer vos noms.

En ce moment, tant pis pour ce que tu me feras vivre, tourner en bourrique, croire à du vent, s'interdire et espérer et se demander si parfois des pensées vont vers moi. Tant pis de s'inquiéter pour demain, si tout ceci à un futur ou pas, te voir, s'en mordre les doigts et même si tout cela ne bat plus au même rythme, la peur de se blesser un peu plus.

En ce moment, je parle de toi sans citer ton nom.

En ce moment, vous prenez conscience qu'il y a un peu de vous dans tout ceci et aucun rapport avec un quelconque délire d'adulescente paumée et ridicule. 
Et la curiosité vous ronge soudain, à lire la suite, le reste, à espérer voir un peu de vous dans tout cela. 
Je ne suis pas Dieu, pourquoi espérer vous mirez dans ces lignes? Où est l'importance?
Si ce n'est que la satisfaction personnelle d'avoir touché quelqu'un assez fort dans son esprit pour qu'il puisse vous couchez sur n'importe quel écrit.

En ce moment, j'écris sur les autres, sans citer de nom.
En ce moment et comme toujours.

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