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With love, echo.


28 février 2009

"Marie Toi, Fais des Gosses et Sors de Ma Vie!"

Un article par jour.
Exorcisme prendras-tu fin?



J'ai crus qu'aucune image nouvelle ne pourrait teindre ce blog de couleurs.
Je m'occupe comme tant d'autres à fureter d'un air distrait sur le réseau social en vogue.
J'ai hésité à placer du NEUE dans les clichés, j'ai dis "non", lorsque je prendrai de l'ampleur ailleurs qu'ici alors je pourrai prétendre à plus. 
Pour l'instant écrases chérie, on en a vu d'autre.

Peut-être que rien ne me semble plus clair, je ne veux pas remonter sur la capitale, rester allongé dans mon lit, pendant des heures, coma profond qui me retient dans le fond de mes draps.
Ils se sont rencontrés et s'est devenu sérieux, je plie bagage, see you! 

Tout semblait plus facile avant, j'ai crus que le temps et l'absence pouvait permettre de tout effacer.
"10 jours et tu n'y verras que du feu."
Mais le feu continue de brûler et je ne me maintiens dans aucune autre occupations affligeante.


Je ne sais plus écrire, c'est fini et bien que des fois j'ai l'impression qu'un rien d'inspiration peu remonter à la surface, je pense plus y arriver, quelques derniers textes pour conclure la fin.
Encore quelques bouffées d'air.
Je divague toujours mais d'une autre manière, c'est plus profond, peut-être plus malsain.

Je ferme bientôt les portes de ceci.


J-X before Les Divagations's end.


Peut-être que rien ne fut aussi claire qu'aujourd'hui.

Avant le point final, voici les remerciements et autres afflictions.


Remerciement à ceux qui trouvaient ça déroutant et sublime et qui n'ont jamais cessé de me le dire.
Remerciement à ceux qui en devenaient addict et qui ne se passaient pas d'un seul article.
Remerciement à ceux qui aimaient mais qui par orgueil n'ont jamais osé le dire tout haut.
Remerciement à ceux qui trouvaient ça à chier et me prennent encore pour une conne aujourd'hui.
Remerciement à tout les pervers sexuels qui après avoir tapé dans Google des "grosses putes aux gros nichons" se sont retrouvés sur ce blog.
Remerciement à ceux qui en voyant des lignes d'écriture ont préféré passer leur chemin.
Remerciement à ceux qui ont concrétisé tout ceci en me disant qu'ils s'y retrouvaient.
Remerciement à toutes les personnes qui touchent ma vie, il existe au moins une ligne qui vous désigne dans tout ceci, à vous de la trouver.

Je me nourris de vous, parce qu'écrire pour moi est d'un ennui navrant.

27 février 2009

Pluie Acide

Soudain
Je me lève peu à peu



Jour banal, tu te réveille endolori par la nuit.
Dehors des passants se frayent un chemin sous la pluie. 
Tu la laisses encore un peu dormir, le jour pointe à peine.
La douche fait couler de l'eau chaude sur ton corps endormi. 
Habitudes matinales,  la vie reprend son cours après les rêves agités.

Tout semble gris à l'intérieur, aucune lueur, pas de lumière. Tu prends ton café dans une cuisine froide. Tes affaires et tu es partis.

Que dois-tu faire pour aujourd'hui? Tu ne te prépare pas de liste comme elle. 
Il pleut des cordes, ta vitre est embuée, tu distingues mal la route.
Boulot de tout les jours depuis peu de temps. Tu as vite pris la forme du moule dans lequel on te confectionne peu a peu.
Le patron est content de toi, prime de fin d'année en vue sûrement.

Les heures s'écoulent, le retour se fait enfin.
Et la pluie qui a prit ses aises pour le restant de la journée.

Au programme, dîner chez des amis, histoire de ne pas perdre la face. 
Chemin inverse pour se retrouver à nouveau au lit.
Tu lui feras l'amour comme à chaque fois, parce que tu l'aime aussi.
Jusqu'à ce que le sommeil vienne te chercher.

Soubresaut, tu te réveille en sueur et le cauchemar n'est pas fautif. Elle repose paisiblement.
Quant à toi la réalité te gifle en pleine face.

C'est ce que tu voulais? 
C'est ce que tu avais choisi? 
Que les jours se suivent et se ressemblent? Que chaque pas que tu fais reste identique au précédent? Que chaque geste soit minuter à la seconde par un horaire que ton esprit s'est fabriqué? 

Longtemps tu t'étais promis le tour du monde au moins un million de fois. De parler à des foules, pourquoi pas unifier des peuples. Changer la courbe que prend la Terre autour de son axe. Simplement se retrouver afficher à chaque coin de rue. Sabrer des bouteilles, flamber du fric, brûler du temps à des plaisirs, des désirs parfaits.

Et tu avais fais des promesses à une autre. Parties, elles sont toutes parties.
De la fumée, du vent et la pluie acide qui marque tes regrets de cicatrices.

Bienvenue Homme dans la Marche du monde, comme tes semblables tu courras sur une route que tes supérieurs t'auront désigné. Sois sage, tu auras du pain pour ton quotidien. 
Et nous te donnerons la possibilité de nommer ta descendance par ton nom.
Sois heureux, nous l'avons choisi.

Promesses de grandes choses, promesses d'autres choses. Ne pas avoir la même vie que d'autres. Ne pas tourner en rond jusqu'à l'épuisement.
Des promesses.

Tu fermes les yeux et te recouche.
Demain sera comme hier.

26 février 2009

Tentative Désertique Sans Nom

I call that
"shit"



Je repasse souvent sur les même pixels, j'entre dans ma tête des images qui ne s'y perdront pas.
Tu iras loin, je l'ai signé.

Tu l'embrasses chaque soir à pleine bouche, pendant qu'au bout du monde je déchiquette mes draps en pensant à toi. A quoi me sert-il de me tordre l'esprit. Dis moi.

Maintenant je sais qui compte et que ne compte plus.
Et j'aime chaque vie qui porte l'importance en elle.

Je pense que tu manque d'amour et si ton arrogance m'exaspère elle me rassure de ta condition d'être humain.

Je keep the rest.
Doesn't matter if you're far away from my bleeding eyes, I discover every day I touch, people who bang deep inside my heart.

Je n'appelle personne. Je vous laisse à vos places. 
Chaque jour, quelqu'un de différent, qui touche différemment.
Aujourd'hui c'est toi, demain elle.
Combien de personnes dois-je tenter de compter sur mes doigts? Impossible tant le nombre me fait crouler sous le poids.

Mais un jour je pars et personne ne me suis.
Pas de souvenirs communs à chaque année des visages multiples, laissant aux autres qui sont restés, des bouts de ce qui me constitue.

Appartenir à quelque part, avoir un point de rendez-vous où peu importe l'heure et la date, il y aura toujours une épaule sur laquelle pleurer et des lèvres pour rire aux éclats.
Marquer la terre, un coup de vent, les traces redeviennent poussières.
Une ombre qui parcours les ruelles, sans jamais se retourner, brève pensée qui touche l'esprit.
Qui était-elle? Je connais son visage, mais où?

Je reconnais chaque bouche, chaque yeux, même si il m'ont toujours été présentés sur du papier glacé, ma mémoire photographie mais n'efface pas.
Tu rentres mais ne sors pas.
Je pars mais ne reviens pas.

Parfois j'aimerai cesser de lever l'ancre, saboter l'abordage et me poser dans un port sans marins, ni blizzard.
Finir par retrouver dans des mêmes endroits, des mêmes personnes qui me porteront comme je les porte déjà, sans se poser de questions, de savoir si je vivrai loin, avec qui ou pas.

Je sais que tu lis et vis cela dans d'identique façon.
Dis moi encore que tu as l'impression que tout ceci est pour toi.

Tout ceci est pour toi, vous, elle et lui.

Je n'écris pas pour moi.

25 février 2009

Brouillons


09 Septembre 2008

Et je me fous de blondes qui ne comprennent rien à rien à redire.
Tu parles vide à mes oreilles, chérie, rien de tout cela n'est intéressant, tu t'égosille à en perdre la voix, pour rien encore à redire.
Il est dommage de t'affluber d'une mauvais laryngite, d'autant plus que ta pharmacie ne regorge plus de médoc', même les Dafalgan tu les a transformé en poudre à sniffer.
Mais qu'allons nous faire de toi?
Te jeter aux ordures? Tu auras encore à redire!

09 Janvier 2009

Je suis un pure produit marketing. Mes seins, mon cul, tout est fake!
Je suis le premier droïde a te faire bander à plus de 100 mètres!

14 Janvier 2009

Quelque chose qui blesse. Chaque jour le temps s'écoule et nous ne voyons rien passer. J'accueille dans mes bras toutes personnes qui voudraient s'y reposer. Je ne suis pas de nature fragile et en ces temps maussade je cherche et je recompose, de vos yeux emplis de couleur, des images éphémères que les années auront vite effacées.
Chaque jour son lot de consolation, tu te regarde dans la glace, déteste ce qu'elle y figure, demain tout sera contraire à hier.
Se sentir différent et unique, banal on ne peut plus tragi-comique, étrange sentiments qui dépasse l'entendement.

20 Janvier 2009

Un gars prend la route, les panneaux qui défilent, ne pas savoir ou la voiture l'emmène.
Il manque le coche, défoncé dans le fossé, du sang sur le pare-brise.
Une fille rentre des cours sur le tard, un type la chope au coin d'une rue, lui déchire les entrailles et la tue.
Un gosse cache son visages des coups de son père. Il crie, pleurs et supplie. Papa t'aime, il ne sait juste pas ce qu'il fait.
Un pote qui se prend une ligne, se scarifie la peau d'un peu trop, les veines qui éclatent. Je t'enterre mercredi.
Aujourd'hui tu courrais dans les champs, football avec les copains. C'est le ballon que tu as manqué, c'est la mine qui t'as rattrapé.

24 Janvier 2009

J'appelle ça du harcèlement, partout où il va tu tentes de l'attraper au vol.
Qu'attends-tu pour lâcher prise?
Et si il dit non, pourquoi voudrais-tu lui faire changer raison?
Tu parie ses pensées, je ne crois pas que tu arrives clairement à lire dans ses lignes. Et si il se referme contre toi, ce n'est pas par dégoût, laisses-le respirer un temps. Stop.
Crois-tu qu'il me voit? Crois-tu qu'il m'attend? Et que chaque jour qui passe il se langui?J'attrape un coeur qui s'échappe de mes doigts, aucune envie de faire volte-face et le garder en tête jusqu'à ne plus y tenir. Stop.
Je sais quelles sont tes envies. Et puis après?Quand bien tu atteignait le point final de tes espérances, qu'arriverait-il?Et si le chemin n'était pas le bon? Que feras-tu? Stop.
Je suis aveugle, je ne vois rien atour et il me semble plus grand que tout les autres, ma bouche parle comme je prononce son nom et ma tête ne tourne qu'autour de lui. Stop.
Arrêtes de Courir. Stop!
Laisses moi m'échapper. Stop!
Mais comment te sens-tu? Stop.
Un peu plus vivante que jamais, je me réjouis des jours qui m'en rapproche, décompte les heures qui nous séparent. Je me sens bien lorsqu'il pose le regard juste un instant, une fraction de seconde et ma conscience s'envole. Stop.
Et tu crèves lorsqu'il n'est pas là, tu attends qu'il passe la porte et tu hurles si il ne te regarde pas! Tu jalouses des filles que tu ne connais même pas, tu tentes de comprendre le pourquoi du comment, tu te brises l'esprit contre des murs que tu as toi-même construit. Stop.
Tu ne peux pas comprendre! Stop!
Tu es stupide. Stop.
Laisses-moi! Stop!
Laisses-le! Stop!
Et après? Stop.
Après est un autre jour. Stop.

14 Février 2009

On ne te prend pas au sérieux et j'entends faire comprendre que tu as encore ce droit.

Sans doute ne possèdes-tu pas une affinité quelconque avec les matières qu'ils manipulent, tu préfère griffonner sur des vieux magazines les choses qui te trottent dans la tête.
Et dire au monde ce que tu pense par des médiums qu'ils ne connaissent pas.

Je sais que tu finiras autre part, pas ici, peut-être pas maintenant.
Tu n'as qu'une limite à franchir, passe la ligne que tu refuses d'entreprendre.
Je te vois hésitante, je te vois tanguer de chaque côté.

Tu ne trouve pas amusant toutes ces affaires de coeurs et de tête.
Avoues que tu t'es retrouvée paumée plus d'une fois et tu crains que cela ne recommence, pas pour les même raisons, pas avec les même attributs.

Et si tu te posais un temps, juste un temps, jouer les égoïstes et ne penser qu'à toi.
Doucement tu y arrive presque, doucement cependant.

Tu joues sur de nouvelles notes.
Lances la technologie sur des musiques que tu ne connais pas. Tu verras sans doute ce qu'elles donneront à tes pages.

Choc choc sur nos têtes dépravées, nous nous croyons arrivés au sommet, money en poche et gosses en route.
On veut faire comme papa/maman, ne pas divorcer, rester propre et continuer à avancer.
Rigoles sur des blagues style carambars en feintant la "private joke".
Tu places tes mots dans les meilleures soirées bon chic, bon genre, bien trash. 
Cette peinture est plus que hype, j'adore son oeuvre il est grandiose. 
C'est trop cheap, c'est tellement freak.
Tout les matins je respire la rosée, c'est bon pour le transite. 
A quand son prochain vernissage? J'ai fais un shooting tu veux voir?

Claques ton fric dans des choses inutiles, je kiffe total les personnes qui en ont dans la caboch' et qui savent l'auto-dérision par coeur.
Être humble de naissance, simple et ne pas devoir jouer sur des faux-semblant fais de strass et de meubles chinés.

Tu as du mal avec ces conversations de gosses bien élevés qui se rebellent contre le système avec humour et petit doigt levé.
Je sais que tu ne veux pas oublier d'où tu viens et ce que tu as vécu et que chacun de tes souvenirs te rappellent que tu ne vaux pas plus qu'un autre.

Et les nuits sont les meilleurs moments.
Parce que lorsqu'ils dorment tous, ils sont comme des enfants, insouciants, que rien ne risque de briser, pas même leur propre parole.
Embrasses leur joues d'ange qui ont trop vite grandi, feuilletes leur album photo, ils sont égaux au reste, ils jouent seulement sur des notes que tu n'écoutes pas.
Chacun ses choix.
Tu apprends à les comprendre.

Leur tiny face qui danse sur des tons différent.
Dansons ensemble mais tu ne seras jamais comme eux, peu importe!
Dansons ensemble! Dansons ensemble!
Oh tu ne seras jamais comme eux! Peu importe! Dansons ensemble! 
Dansons ensemble!

Avant que nous ne brûlions comme des oiseaux de papier.

23 Février 2009

Il fut un temps où Hollywood menait la danse, on se pressait dans des salles sombres pour idolâtrer des hommes et des femmes qui faisaient des pieds et des claquettes pour emmener au pays des merveilles.Année 40' avant que les boys ne partent se faire déchiqueter au front, dans les bals populaires s'envolaient les jupes.Et le surlendemain débarqués sur une plage hostile.

21 février 2009

Les Douceurs

Life goes fast
Don't run



Vole haut, aussi haut que je puisse te porter.
Le temps n'aura plus raison de nous.
L'immensité grise où se déploient des milliers de lueurs, je déchaîne nos corps sur des sons qui se joignent dans une rythmique poussée à son paroxysme.
Chuchotement à l'oreille de l'un, découverte de l'autre. 

Et nous ne connaissons rien des nôtres, nous tenons nos mains parce qu'après la jungle, se vit la confiance.
Peut-être que viendra un jour les manques et les coeurs croisés.
Chaque chose en son temps, ne mélangeons pas trop vite nos sangs.

Je te pique, je vous garde.
Je vous prends, je les laisse.

Plus besoin d'appeler de quelconques amis, je comprends que le changement se met en place, je suis occupée de l'autre côté de la ligne.
J'ai le temps mais ce soir je rentre tard.
Si vous voulez nous prendrons rendez-vous, je suis préoccupée par d'autre chose.
Gardez vos distances, je pense que je ne le veux pas.

Ne nous offensons pas sur les brindilles que sèmes les enfants égarés. 
J'ai un regard sur vous, mais chaque chose sa place. Je prend conscience et nous partons.
 
Volez haut, aussi haut que je puisse vous portez.
Je me couds des bouts de visages en mémoire, l'aiguille marque les traits.

Il a dit qu'il voulait changer le monde, mais que l'espoir n'y est plus.
Tes idéaux, je te les rachète, j'embaumerai les villes de phrases que tu n'as jamais osé écrire.
Parti si loin, je crois que jamais nous ne pourrons le voir revenir.
Juste un pont pour relier ce qu'il reste dans mon coeur pour toi.
Rien, juste un nom et prénom, un visage, des mouvements vifs échangés, plaisir de rencontre et si je n'ai pas ce que je pourrai avoir, je prend le reste.
Des intentions sincères, aucun regard trouble, je soude le groupe et embrasses vos joues.
Poupée, tes yeux papillonnent et me répondent de doux mots.
Et le reste, coincés derrière mes portes, que de monde!

Je te pique, je vous garde.
Je vous prend, je les laisse.
Pour moi.






Tu cries et tu hurles depuis trois jours, mais que t'arrive-t-il mon amour?
Je te vois me supplier de lâcher tes mèches ensanglantées.
Au début tu étais méfiante, tu prenais peur et courrais à la renverse. De petites tapes sur les joues pour te rappeler que j'avais autant de mots à dire que toi.
Tu étais jeune et insouciante.
Et puis te voilà, gisant sur le sol à demi inconsciente, tu cache ton visage de tes mains.
Si tu savais comme je t'aime.
Je cogne dans ce ventre si plat que j'aime parcourir de baiser.
A demi tu demande des pitié qui ne me touchent pas. Je tors ton bras et arrache à ton cou quelques suffocations de plus.
Je te sais coquette, en rue tu portes souvent les lunettes que je t'ai offerts. En dessous le bleu que j'ai marqué dénote si bien avec la couleur de ta peau.
Tu es belle, embrasses-moi.
Hier tu n'as pas voulu écouter lorsque je t'ai recommandé de ne pas sortir.
C'est pour ton bien, restes avec moi.
Je t'ai tiré par les jambes tout le long de la pièce, histoire de faire comprendre que je ne peux répondre à toute demande. Je t'ai plaqué encore et encore contre le mur, il tremblait, ton dos qui claquait.
Le souffle court lorsque j'enfonce mon poings dans tes entrailles. La sueur qui dégouline de ton front.
Toi, moi c'est pour la vie.
Et tu pleures comme une enfant, petite fille qui joint les mains, tu demande que je cesse.
Non pour quoi mon ange? Si je ne peux plus avec toi, je ne ferai plus rien de moi.
Tu menaces de me laisser, de partir, j'ai les clés en poche, rappelles-toi.
Je te garde pour moi.
Les chaises volent à travers la pièce, tu te cache derrière un meuble. Tu prends des cachets lorsque je te laisses enfermer.
Tu dis que c'est soit moi, soit toi. Tu tente de tuer toute vie en toi. Je t'arrache encore des cris.
Je ne veux pas.
Ces couleurs violacées qui parcourent ton corps. Ces marques rouges autour de ton cou et tes bras. Ton visage tuméfié, rouge, déformé, défiguré. Ces coupures, ces brûlures, tes cheveux tachés de sang et tes yeux presque clos.
Comme tu es belle.
Je t'aime

16 février 2009

La Gorge Sèche

Les filles dévastées
Ont le regard vide




Je suis un vieux chiffon noyé dans des draps que des corps impatients s'empressent de tordre.
Viol consentit, nargue mon corps et laisse couler l'eau de Javel sur ses pores.
J'ai la tête nébuleuse et peu prête à porter la vie en moi.

Nos visages lacérés, crache du sang, il t'en reste en bouche. 
J'arrache tes lèvres, ta peau trop douce pour qu'elle puisse t'appartenir.

Bébé Y me fixe chaque jour, sur du papier décoloré.
Lorsque tu rentreras à la maison, nous irons sur les balançoires, respirer le vert de l'herbe et les forêts cachées.

J'ai sortie ma grande hache pour les jours ensoleillés, je suis dans cette pièce blanche sans fenêtres, ni portes et je frappe, frappe contre les murs.
Tout s'éclate, hémoglobine tâche mes dessous, fais sentir à ma langue son goût de cuivre.
Je baigne dans le jus de nos vies.

Tu sens bon la citronnelle et tes épaules ont des pourtour de velours. 
Quand tu rentreras à la maison, je saurai me montrer pour des attentions plus heureuse.
La diversifications d'envies quelconques, jouer sur d'autre tons, se sentir différent.

Voici ce que le temps a fait de moi.

Je me sens vidée, le regard trouble, le même disque tourne en boucle, l'heure passe mais je ne la vois pas.

Tu demande mieux. Je n'arrive plus à faire mieux.

11 février 2009

Sept Heures Moins Dix Du Matin

Don't tease me 
I'm stubbin' in your mind




Tu fais la mignonne, la placide, la timide, tu ne veux pas perdre de temps, pas perdre d'argent, mais lentement tu avances vers ses membres.

Viens vers moi! Tu le dois! Viens vers moi!

Les heures font les choses et la pièce se fait de plus en plus petite.
Secondes, gentille, bleue, encore, encore.
Viens vers moi! Tu le dois! 
Et pourquoi pas?! Viens vers moi! Tu le dois! 

Clignements des yeux, messages cachés où se triturent des étoffes froissées, des boutons détachés où tombent dans la paume de mains froides les fruits d'envies primaires.
Dans le silence les doigts qui se glissent, s'enlisent dans la chair chaude, où coulent des sueurs acides, parfums excitant les sens engourdis. 
Haletante buée qui marque le cou garni de rougeurs cannibale. 
Les mèches s'emmêlent dans un désordre indéchiffrable, illisibles à l'oeil nu, ces roulements volubiles marquent la matière qui s'entrechoque sous le coup. Jubile et roucoulement dans une frénésie où se mélangent déchirement et extase divine.

Les secondes font les choses, la pièce me semble si petite, si petite.
Viens vers moi fort! Tu le dois, fort!

Touches les murs à pleine mains, autant que tes lèvres pleines écorchent les siennes. Aucune conscience du monde qui s'écroule. Oubli de sois, conscience sur l'autre. 

Viens vers moi ...

Plus de pensées, réflexions, tu ne chercheras pas dans ton esprit si un semblant de réel se déroule en ce moment.
Arraches lui les bras. Prends le. Cries. Peu importe demain, peu importe hier.
Où sommes-nous? Embrasses-moi? Encore! 
Les regards se croisent et d'un commun accord s'amorce la fièvre.
Entraînes-le. Sensations électrifiant vos corps. Danse fantasmatique. A quand l'apothéose.

Un temps mon ange.
Deux temps mon amour.
Trois temps encore.

Fantômes, êtres lubriques, peu importe vos déterminations, seuls vos désirs vous entraînent aussi loin que n'a été l'Homme. Et dans vos ritournelles pécheresses, les preuves sont nombreuses pour nous emmener vers le bas-fond.

Viens vers moi! Tu le dois! 
Et embrassez vos corps à nouveau, les journées qui font nos jours sont longues.
Viens vers moi.

Viens encore!

9 février 2009

Si Facile Qu'un Baiser Puisse Nous Apporter Une Réponse

Stare at me




Pourquoi écris-tu la nuit?

Lorsque tout s'éteint, que tes battements de coeurs se font moindre et qu'à l'autre bout de la Terre d'autres ouvrent les yeux.
Lorsque chaque minute qui s'écoule, voit naître et partir des êtres par millions.
Lorsque nous continuons à tourner sans regarder en arrière.
La croisée des chemins.
Lorsque tout se tait, lorsque les mères bordent encore leur enfants, lorsque certains se font l'amour encore, lorsque certains se font la guerre toujours.

Des je t'aime par centaines, éparpillés au quatre vents, des pensées pour d'autres qui ne leur viendront jamais à l'esprit.
Des envies inexpliquées, des chagrins, des pulsions à refouler.
Des meurtres, des crimes, des loisirs à cacher.
Des secrets, des sentiments, des émotions à noyer.

Et je tente de me fondre dans vos esprits, lorsque chacun de vous se retrouves seul dans son lit.
Il me semble si facile de vous imaginez, si complexes et si simples.
Des idées pour demain, des projets compliqués, des désirs pour plus tard.
Quand certains ont déjà fermé les paupières, sombrant dans la mort douce que sont nos sommeils, que d'autres vivent des nuits blanches en espérant pour le jour d'après.

Parce que la nuit nous chagrine et nous réjouis, parce qu'elle met un terme à la journée, nous prouve que le temps passe et que nous ne sommes pas infaillibles.
Parce que la nuit nous couvre et nous cache et qu'il nous est plus facile d'avouer nos véritables intentions.
Parce que la nuit fait peur et que dans le noir nous ne voyons rien, les bruits se font multiples, différents, les gens inconnus et étranges.



Pourquoi écris-tu la nuit?

Parce que la nuit me rappelle que vous existez et que chaque soir mes pensées vagabondent vers vos corps innocents dans le silence.

Dormez, elle vous portera conseil.

6 février 2009

De Dernière Minute

Les Lumières Bleues
Et des je t'aime en bold




Les vendredis sont tous identiques.
Je passe d'une ville à une autre, je zappe les rencontres entre potes.
Pour l'instant tout se ressemble.

Parce que tout semble mélancolique et que sur le visage des inconnus il n'y a pas plus de bonheur et que tous se pressent pour rentrer à la maison.

A quand les fins d'après-midi ensoleillés ou nous n'aurons plus peur de mettre un pied dehors.
Lorsque le soleil perd de ses rayons, bas dans le ciel à sublimer d'un halo toute forme de vie.

On ira se balader au fond d'un vieux skate park, bariolés de graffes illisibles.
Attendre le jour poindre sur le bitume comme des gosses du 21e siècle.
En t-shirt et tenues légères sans se soucier d'un quelconque projet à remettre, à 5 ou à plusieurs, prendre l'air sur des musiques beatbox, comme des gosses du 21e siècle.

Le printemps qui touche à sa fin, chacun reprend ses affaires, se donner des rendez-vous indécis pendant l'été. Des au revoir ou des pardons.

Comme des gosses du 21e siècle.

Version 2.0

Voici venu 
Et je t'embrasse




Version 2.0 sonne comme une ère nouvelle, un logiciel modifié à la perfection qu'aucun virus ne pourrai entraver.
Et version 2.0 n'est rien parce que nous y passons tous et qu'après quelques temps, on finit par ne plus y prêter attention.

Et l'avant puis l'après.

Version 2.0 rappelle les précédentes, celles où le monde tournait autour de toi, cette idée de pouvoir tout contrôler du bout des doigts, se dire que rien ne fut un temps soit peu impossible.
Tout n'était que secret, tout était à découvrir.

La suite de version 2.0 est moins illusoire, moins de possibilités dans nos mains, des choix primordiaux inéchangeables, la vérité face contre terre, pied au plancher la réalité prend le relais.



Sur Last Nights, Merlin fait encore des étincelles, lui piquer ses photos pour habiller mes pixels est une tentation irrévocable.
Le reste est à la maison, coincé devant un mac, mangeant un bout entre copines, enfourné dans ses couettes.
C'est amusant, toutes ces petites pertes de temps.


Nous voulons vivre un peu plus fort et tant que nos corps nous permettent de déchaîner nos passions alors nous les poussons à l'extrême.
Peu importe qu'ils lâchent prise, il n'est pas encore l'heure et tant qu'il aura de la place, nous resterons.

Mais rappels-toi, ...

Un jour je vous apporterai le bonheur.






Version 2.0 et après?

3 février 2009

Clash!

Ils m'add
J'accepte
Ils parlent
Et puis quoi?




On converse de moi de l'autre côté de la frontière.
Pourquoi je ne le sais pas. 
Je ne penses pas en valoir le coup, tu n'as même pas voulu boire de la même coupe.
Et rattraper le temps perdu à quoi ça sert? Nous ne faisons qu'avancer pas moyen de revenir en arrière.
Et plus je m'éloigne et plus il y a des chuchotements.
Si je débarque un des ces quatre sur Paname que trouverai-je dans les jugements?

Would you marry me?
Would you fuck me?
Would you kiss me?
Would you be with me? In me?
Would you me?
If you wanna, I wanna too.

Non non non! Il fait la poupée qui dit "non". Alors je coupe les fils et tant pis si l'on crève avant d'avoir remis les pendules à l'heure.
L'alchimie s'efface, deux semaines encore et on y verra plus rien.
C'est con!
Je sais, mais je fais ce qu'il faut pour qu'il fasse plus beau.

Je ne suis pas langue de putes mais plus volte qu'une pile alcaline et cette nana me surchauffe les nerfs.
Je te casse un bras, tu pleures, tant pis pour toi!
Je te casse ta bouche, tu pleures, je ris au éclat!
Je te casse la gueule, tu pleures? Alors pleures toute seule!

J'ai l'air naïve, orpheline, passive, rassures-toi je vois la vérité nue, autant qu'elle vous arnaque sous nos même vues!
J'achète le paquet pour son contenu, pas pour sa provenance, elle fait le contraire, tu vois ce à quoi je pense?
Et elle est comme un arbre creux, tu cogne dessus, le vide qui te répond.
Elle joue les sangsues, la pompeuse de vie, de substance.

Si tu veux je la cogne et tranquille nous serons!

On additionnait, on multipliait, je la vois nous soustraire à une division malsaine.
Et je me tais parce que restes à vous les choix.

Mais si tu veux je la cogne et op! Tranquille nous serons!

Allons allons, un peu d'intellect dans ce monde de brutes!
Faisons ce que nous voulons, traînons avec qui nous traînons, mais si ils nous prend l'étonnement de nous retrouver chacun à l'autre bout de la table, notre justice désignera un coupable!

Au bûcher! Au bûcher! Se faire guillotiner par une lame d'argent qui jouera de la musique sur ton cou de face de pucelle.
"Ah ah ah!" Fait ma gorge déployée.

Je ne te veux pas de mal chérie mais je n'aime pas ta façon de choisir tes partisans à qui tu lécheras le cul jusqu'à ce que tu en ai la nausée.
Et ceux dont tu ne veux plus, tu les balances à la poubelle, comme d'un vieux kleenex dont tu ne te sers plus. 
Ils sont les prochains sur la liste?
Non non non! Moi aussi je sais jouer la poupée qui dit "non".

1 février 2009

Draps de Soie


Je sais que nous fûmes
A la première personne
Dans mes désirs




Les Limbes sont la transition entre terrestre et au-delà.
Au-delà de quoi les nymphes jouent à cache cache entre les arbres morts.

Leur cheveux glissent dans le vent comme le pollen des fleurs, leur intimité masqué par des pétales de rose.
Elles sentent bon la vanille et le patchouli.
Le printemps, il est encore trop tôt.

Il ne pose pas de regard et laissons couler les choses. Comme décrit quelques part, le temps fait ce qu'il faudra. Je ne tente pas le hasard.
Je ne le tente plus.

Chaque matin, c'est un café qui vous réveille les membres et les bonjour se font inaudibles jusqu'à ce que sonne midi.
Puis les yeux éclairs tout devient surprenant, comme la découverte d'un monde nouveau si rayonnant par tout ces bruits et ces gens qui courent.
On s'arrache des baisers sur les joues, des mains qui se touchent et se croisent.
La politesse demande des conjugaisons du verbe "aller" à toutes les questions posées. 
Les réponses de même gabarit.
Et puis plus rien.

Les soirées sont mouvementées ou pas.
Un jour de coucher tôt, l'autre bien plus tard.
A deux ou seul, tout s'écoule.

Tu déteste Paris comme toujours, rien de bien intéressant tu l'as toujours dit.
Et crois moi, je veux bien te croire.
Je manque Londres cette année, je tente de marquer quelques jours pour Juillet, j'en mourrai dans le cas contraire.
Futilités personnelles, envie d'aventures à proximité.

Je vois le soleil se coucher dans un aquarium. A travers la vitre, les crevettes microscopiques s'échappent de la bouche de tes piranhas carnassiers par nature.
Ennuis que sont les fonds marins artificiels.
Et ennuis que sont mes paupières si lourdes, dans combien de temps rejoindrai-je les nymphes? 

Si ton avis à changer, j'espère être encore prête.
Rentres à la maison.