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With love, echo.


21 février 2009

Les Douceurs

Life goes fast
Don't run



Vole haut, aussi haut que je puisse te porter.
Le temps n'aura plus raison de nous.
L'immensité grise où se déploient des milliers de lueurs, je déchaîne nos corps sur des sons qui se joignent dans une rythmique poussée à son paroxysme.
Chuchotement à l'oreille de l'un, découverte de l'autre. 

Et nous ne connaissons rien des nôtres, nous tenons nos mains parce qu'après la jungle, se vit la confiance.
Peut-être que viendra un jour les manques et les coeurs croisés.
Chaque chose en son temps, ne mélangeons pas trop vite nos sangs.

Je te pique, je vous garde.
Je vous prends, je les laisse.

Plus besoin d'appeler de quelconques amis, je comprends que le changement se met en place, je suis occupée de l'autre côté de la ligne.
J'ai le temps mais ce soir je rentre tard.
Si vous voulez nous prendrons rendez-vous, je suis préoccupée par d'autre chose.
Gardez vos distances, je pense que je ne le veux pas.

Ne nous offensons pas sur les brindilles que sèmes les enfants égarés. 
J'ai un regard sur vous, mais chaque chose sa place. Je prend conscience et nous partons.
 
Volez haut, aussi haut que je puisse vous portez.
Je me couds des bouts de visages en mémoire, l'aiguille marque les traits.

Il a dit qu'il voulait changer le monde, mais que l'espoir n'y est plus.
Tes idéaux, je te les rachète, j'embaumerai les villes de phrases que tu n'as jamais osé écrire.
Parti si loin, je crois que jamais nous ne pourrons le voir revenir.
Juste un pont pour relier ce qu'il reste dans mon coeur pour toi.
Rien, juste un nom et prénom, un visage, des mouvements vifs échangés, plaisir de rencontre et si je n'ai pas ce que je pourrai avoir, je prend le reste.
Des intentions sincères, aucun regard trouble, je soude le groupe et embrasses vos joues.
Poupée, tes yeux papillonnent et me répondent de doux mots.
Et le reste, coincés derrière mes portes, que de monde!

Je te pique, je vous garde.
Je vous prend, je les laisse.
Pour moi.






Tu cries et tu hurles depuis trois jours, mais que t'arrive-t-il mon amour?
Je te vois me supplier de lâcher tes mèches ensanglantées.
Au début tu étais méfiante, tu prenais peur et courrais à la renverse. De petites tapes sur les joues pour te rappeler que j'avais autant de mots à dire que toi.
Tu étais jeune et insouciante.
Et puis te voilà, gisant sur le sol à demi inconsciente, tu cache ton visage de tes mains.
Si tu savais comme je t'aime.
Je cogne dans ce ventre si plat que j'aime parcourir de baiser.
A demi tu demande des pitié qui ne me touchent pas. Je tors ton bras et arrache à ton cou quelques suffocations de plus.
Je te sais coquette, en rue tu portes souvent les lunettes que je t'ai offerts. En dessous le bleu que j'ai marqué dénote si bien avec la couleur de ta peau.
Tu es belle, embrasses-moi.
Hier tu n'as pas voulu écouter lorsque je t'ai recommandé de ne pas sortir.
C'est pour ton bien, restes avec moi.
Je t'ai tiré par les jambes tout le long de la pièce, histoire de faire comprendre que je ne peux répondre à toute demande. Je t'ai plaqué encore et encore contre le mur, il tremblait, ton dos qui claquait.
Le souffle court lorsque j'enfonce mon poings dans tes entrailles. La sueur qui dégouline de ton front.
Toi, moi c'est pour la vie.
Et tu pleures comme une enfant, petite fille qui joint les mains, tu demande que je cesse.
Non pour quoi mon ange? Si je ne peux plus avec toi, je ne ferai plus rien de moi.
Tu menaces de me laisser, de partir, j'ai les clés en poche, rappelles-toi.
Je te garde pour moi.
Les chaises volent à travers la pièce, tu te cache derrière un meuble. Tu prends des cachets lorsque je te laisses enfermer.
Tu dis que c'est soit moi, soit toi. Tu tente de tuer toute vie en toi. Je t'arrache encore des cris.
Je ne veux pas.
Ces couleurs violacées qui parcourent ton corps. Ces marques rouges autour de ton cou et tes bras. Ton visage tuméfié, rouge, déformé, défiguré. Ces coupures, ces brûlures, tes cheveux tachés de sang et tes yeux presque clos.
Comme tu es belle.
Je t'aime

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