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11 avril 2009

Rébus Fantasque

Collection privée

Tu sais quoi?
J'en ai rien à foutre





Oh bébé ne vois-tu pas ô combien j'ai souffert, à vendre mes chairs décharnées au premier venu?
Tu penses que  je le mérite, mais regarde je te fais encore bander d'envie.
Mais rassures-toi, je ne compte plus sur toi pour me tenir éveillée la nuit.

Gardons nos pouvoirs charnels pour d'autres atours, j'aime "v" parce qu'il me tourne des ritournelles des plus glauques et sensuelles.
Je mords bien, on m'en félicite et on s'étonne.
Pourquoi tant de bêtises, je m'en vais te monter, petite sauvageonne.

Ils murmurent des saloperies à mon oreille, mordillement de lèvres, saignement de bouche.
Point d'entourloupe, je mène la danse et vous fais croire le contraire.

Pourrions-nous en supporter plus? Mon potentiel fille artificiel attire, comme le moucheron médusé, un coup puis gober.
Superficiel, parce que "a" reste premier et que joue si bien sur ses notes.

A l'extérieur on me prend pour la rigolote de service, sans vouloir vous vexer, je change de tête, je tourne le disque.
Et "m" sent bon comme les garçons.

Je pense qu'ils s'imaginent que je suis aussi con.
Aussi stupide que les pétasses qui remplissent leur frigos de leur corps de bimbos siliconées.
A l'avouer je cherche celui pour un temps, comme "p" parce qu'il me faut bien "i" pour accrocher mon jambage.

Je badigeonne, je caracole, je rapporte, j'emporte, j'amasse, j'écrase, je débarrasse.
Et tout cela m'épate!

Ricanement derrière vos dos, pour faire plaisir à "r".
Et le plus communément que reste "e", je m'en vais vous laisser à vos débilités notoires.
On m'aime ou on me hais.

Egocentrique pour une fois, jouer les égoïste.
Laisse crever le monde un peu, il en a bien besoin, deux trois coups de temps en temps, comme claque leur hanches contre tes reins.
La vulgarité tient dans les mains de celui qui la met à disposition du peuple.
Comme latin n'est plus langage châtier et qu'il m'interdit le port du préservatif, je m'en irais loin, car jadis, lorsqu'on est mort-vivant peu importe la déficience immunitaire, on ne meurt pas une deuxième fois.

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