
J'ai attendu et patienté.
Les rares seules choses qui me tiennent encore éveillée et je ne devrais pas.
Je ne me suis pas amusée, j'ai plongé dans des préoccupations obligatoires, je me suis tenue tête et j'ai quelques peu verser sur mes joues.
Je ne tiens plus debout. Propre et figuré.
Je sais que tout fini mal et je fini mal aussi.
Quand reviendras-tu à la maison ? Jamais ?
Je pleure un soldat inconnu dont le visage me semblait si familier. Et maintenant, enterré parmi quelques ossements, à poser des fleurs sur ses lèvres de cuivre, il s'en est allé en guerre et comme beaucoup d'autres il n'est pas revenu et comme rarement d'autres, il avait promit.
Oublies-les, elles n'ont rien de nous.
Je n'ai plus rien de nous, je n'ai plus rien de toi.
Je ne te déteste pas, je ne déteste pas, je ne te haïs pas, je ne haïs jamais.
Rentre encore à l'intérieur, là où tout semble encore palpiter de vie. N'abandonne pas si vite, je me vide de toutes substances.
Une nuit courte, des entremêlements de pensées funestes, se savoir de plus en plus faible à chaque seconde qui passe.
Le rêve.
Une sonnerie de porte au loin, les voisins ne bougent pas, ouvrir, l'air hébété, se recoucher puis attendre.
Il franchi la porte aussi doucement, tu sursautes et balbuties quelques mots. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de parler. Le fait est là.
Le rêve. Comme tout était si simple, comme tout s'est mis en place. Voilà comme ceci est fait et voici comme cela se place. Vous pouvez vous embrassez maintenant, vous pouvez y aller maintenant.
Le rêve.
Le rêve crash dans ta tête, fini, retour à la réalité, il n'y aura plus de supposition sur le "nous", plus rien. Crash comme dans ta tête tu en souffres. Crash le sang qui coule et forme des "je t'aime" biaisé, qui sur le sol se mettent à se mêler. Crash. GAME OVER.
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