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With love, echo.


27 mai 2008

I'm Echo.

Allons donc Mademoiselle
Que cachez vous sous votre ombrelle?

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Je suis larmes du monde.
Et Mr. Philémon tente de comprendre pourquoi.
Je suis l'écho de vos reflets et je m'oppose à mon nom, passer son temps à remplir vos songes creux de mes divagations, n'est rien d'autre que contradiction à l'action répétitive auxquelle je préfigure.
Et tachez de faire de même.
Si ce n'est que par pure passion intuitive que je pose mes lettres et autres phrases décharnées sur ces pages pixélisées, alors je n'ai plus rien à faire d'autre que tomber dans l'oubli de vos pupilles.

Marcher sur le même trottoir, se faire siffler par des bâtards et poser le tout sur des lettres fluorées qui dicte des "L-I-F-E" à longueur de journée.

Mes filles en baignoire s'ennuient.

(...) Cela me rappelle cette histoire de poisson rouge, qui chaque jour de sa faible vie tournait sans cesse en rond, sans pour autant se poser ces questions essentielles:
Qu’est ce que la vie? La mort? Que suis-je ?
La petite Malory avait lu pourtant que son animal de compagnie ne souffrait pas, étant doté, par la nature d’une mémoire qui n’excellait pas les six secondes, elle s’en fût soulagée mais tout de même tourmentée à l’idée que la petite bête puisse se demander à chaque intervalle de temps où il pouvait bien se trouver.
Oui mais voilà, le poisson rouge ne pense pas, il ne doute pas du jour de sa mort et même lors de ce dernier relent de vie, ses derniers soubresauts seront purement instinctifs (...)

Rouge, noir et blanc.
Le radeau de la méduse prêt à sombrer. Scène apocalyptique vu par Bosch. Images qui se succèdent que l’on voudrait oublier.
Rouge, noir et blanc.

La pendule a cessé de pencher de chaque côté de la baignoire, ma brunette s'y est enfoncée jusqu'au fond, cachée par ce tapis aquatique, elle ne bouge plus, garder le plus longtemps sa respiration, la retenir avant qu'elle ne s'échappe, petite bouffée de vie, qui doucement s'écoule de ta bouche.
Et tes lèvres ourlées mon enfant, qui croisent le rouge et marquent ma peau d'un coeur bien ordonné.
J'aime t'admirer lorsque tu pose sur tes cils des paquets de mascara mal fournis.
Lorsque tu tente de dissimuler tes cernes sous des couches de crème claire.
Et puis tu t'en dégoûtes, retire ce maquillage éhonté, s'arrachant les joues, rouge de colère et de fatigue.
Quand tu enserres ton bol de lait entre tes mains froides, les journées passent et jamais tu ne rechignes. Pleure donc ma chérie.
Prétendre à une autre, compenser pour les autres, se passer pour d'autres.
Étendue sur un banc délabré, au fond d'un bois.
Tu comptes les jours sur tes dix doigts, mais que fais-tu?
Perdue, paumée, dévalisée de tout ressentiment.
Parles donc, je sais que tu caches des envies secrètes que tu n'oses dévoiler. La brume du matin qui s'échappe, la rosée qui parcoure tes membres glacés, tu te lèves et marches, comme chaque jour que ce monde fait.
Et gravite la Terre autour de son axe. Et vit ma brunette autour de ses déchirements.
Elle perd son temps seule, à aller d'un endroit à un autre.
A divaguer entre-autre.
Non mon ange je ne te ressemble pas, je ne fais pas de mon esprit une prison, une cage dorée ou je vais me réfugier.
Pourquoi ne tentes-tu pas de t'ouvrir aux autres, passer la frontière, prouver ton existence.
Et ces poisons qui hantent ton corps, cette odeur putride qui joint la mort.
Tu es belle et effacée.
Quel dommage de devoir te laisser, t'abandonner le long de cette route jonchée d'arbres gris et de feuilles sèches.
Et si un jour seulement tu décidais de revenir, de ressortir de cette baignoire, respirer à nouveau, reprendre vie, alors sans doute reviendrai-je.
Sans doute.

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