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15 octobre 2008

Je T'emmerde Et Je Lave Mon Linge Sale

T'as rien compris au principe
Skyblog fait dans la merde
Je ne suis pas politique
Et my ass vaut de l'or!



J'ai zappé la séance manucure, on me dit internaute, ... J'ai rien d'autre à foutre, tu permets que je m'occupe?
J'ai pas trop kiffé la matinée, fini mon boulot et je baille déjà.
Tic tac fais l'horloge du palier.


La vie continue, tu sers les dents et puis tu avance.
J'ai le rouge et conique brisé.
Ce n'est pas de nos fautes et revenir en arrière parfois n'arrange pas les choses.
Je te croiserai un jour dans la foule, t'inquiète se sera cool, tu es le meilleur, je n'oublie pas.
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Je vis sur planète X-trêm!
Je me muscle le popotin à la J.Lo, je crache par terre pire qu'une rebeu et j'emmerde profond les p'tits blancs.
Vive l'Afrique libre!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh!
Mate moi les nanas qui roucoulent sous leur faux cils!
Qui portent des ray-bans et se baladent en string!
Beurk de la cellulite!!!
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Je t'envoie mille et une lettres à la centième de seconde, je suis plus rapide qu'une image subliminale qui te laisse des goûts amers dans la bouche.
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Je prends des formes multiples qui dessinent à ton regard des mélodies aussi douces que celles de ton enfance.
Quand tes yeux se révulsent, ils font le tour de ta personne, tu tombe aussi bas et tu te sens planer au-dessus des cieux.
Tes rires deviennent sarcastiques et me scarifient de lignes blanches.
Je prends un peu de poudre et nous partons.
Elles perdent le fil, ils ont oublié que les Ariane ne savaient pas nager, juste poser des repères pour ne pas se perdre dans le noir face au monstre mythique qui hante leur cauchemar.
Ne pleurez pas, vos mères viendront vous border encore à 36 ans, lorsque tu rêve de sa soupe au potiron parce que ta cop' est même pas foutue de cuire un oeuf sur le plat.
Dommage, tu l'avais trouvé dans un carton surprise entre un Action-Man et un Panda en peluche, t'as pas eu d'autre choix, elle était blonde et t'étais seule, t'avais rien d'autre à foutre, tes vieux te prenais la tête.
Et elle t'a monté la tête.
Pas foutue de faire un pas à la suite de l'autre sans que tu lui indique la marche à suivre, mais peut-être que son parfum te rappelais quelques douceurs que tu tardais encore à goûter.
T'as pas eu le choix, te laisser porter par sa voix qui te disais des sucreries et lorsque tu détournais les yeux, elle vidait ta carte grise aussi vite que les fausses bouteilles de Champomy.
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Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre? Tu plissais tes draps, sombrait dans la folie.
Elle réapparaissait et la lumière fusait. De ses doigts elle dessinait sur ton corps des vies que tu rêvais de parcourir.
Et ses lèvres parlaient de choses que tu n'avais jamais connu, des mondes mystiques, de vertes prairies où ton coeur et elle auriez pu vous étendre.
Des blés et des moissons qui filaient le temps et ton ombre chérie qui repartait.
Tu fermais les poings, n'enserrant que le vide.
Où étaient ces bras qui te protégeaient lorsque tu dormais? Ceux qui t'apaisaient lorsque l'anxiété faisait de toi un inconnu?
Et ces mains froides et chaudes qui captaient toute l'attention de ton visage.
Où sont les yeux que tu attendais pour y plonger?
Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre?
Dans le noir, coincé entre quatre murs, pas de meuble pour reposer tes membres engourdis, tu marquais ta peau de cicatrices trop rouges, tes larmes qui maculaient tes joues, et tes poings désarticulés.
Puis ses mèches bouclées caressaient tes épaules, tu poussais un soupir et fermais les yeux.
Que les jours te semblaient si courts lorsqu'elle te choisissait pour passer le temps et comme les heures te semblaient longues lorsqu'elle te disait être partie pour un instant.
Elle prenait la peine de te dire des mots d'amour, des tendresses que tu écoutais ébloui.
Et elle prenait la peine de ne rien te préciser sur ces départs, elle ne disait rien de ses venues, tu passais tes nuits à te ronger les sang, à te poser mille et aucune questions auxquelles elle n'apportait aucune réponse.
/
Je crois qu'un jour elle a fait mine d'oublier de fermer la porte, son attention attirée par autre chose.
Tu as glissé entre les verrous et tu es parti.
Dehors des mains t'ont arraché, secoué, tout pris. Tu as été ballotté par tout les côtés, et là-bas tu as entrevu ton ombre se faufiler.
Je t'ai vu, tu n'as plus bougé, tu n'as pas couru.
Un éclair qui passe dans tes yeux, toute cette lumière, ces regards hagards qui te scrutent soudainement.
Où suis-je?
Quitté tes draps froids, quitté tes murs, cette pièce sans meubles et cette porte inlassablement fermée.
Te rappeles-tu lorsque tu crevais d'amour pour une ombre? Lorsque le soleil t'a aveuglé? Lorsque dans ta chair et ton corps résonnait la vie?
Je me rappelle.

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