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26 novembre 2008

Bonne Nuit. A Demain, ...

Elles connaissent par coeur le goût de tes lèvres
Et certaines tardent encore à les goûter



Je connais les filles qui ne vous lachent plus à 3 heures du mat', elles cognent dans vos têtes et vous ne savez plus pourquoi.

"Laisses moi tranquille, laisses moi en paix. J'ai d'autres chat à fouetter que tes emmerdes post-pubère!"

XL la nuit.
J'ai croisé sur Louise, des putes déjà au boulot, un bussiness man venait de garer sa BM histoire de lui faire causette.
J'ai couru la longue montée des jardins du roi, comme poursuivie par une psychose involontaire.
Un gosse se filait de la vodka entre deux clopes, des bars bondés, des mecs qui draguent des filles en sous pull rouge.
Un traiteur pur chic qui livrait dans la galerie d'art d'à côté et de vieux cafés où traînent encore de petites gens.
J'ai caché mes cheveux dans de la laine, ils me causent des emmerdes.
Essoufflée, joues roses, pupilles dilatées, rappelles moi la date d'aujourd'hui.

Et je ne laisses pas dormir, ceux qui le voudraient, et je laisses couler les mots et tu m'en blesses.
Mea culpa te souviens-tu?

Ton bandeau mauve sur le point de tomber sur les yeux, tu resserres adroitement la ceinture qui t'étrangle les seins.
Toujours ces mêmes rondeurs que j'avais dans l'enfance.

L'ampoule est morte je tente de la changer.

Reviens à la maison.

Et je suis Mère du monde, je t'enserre dans mes bras jusqu'à ce que tu étouffes, ils sont ma raison de vivre.
L'Enfer c'est les autres.
Pas à moi, mon coeur tu me connais trop bien.

Un peu de lait, d'eau et de dégoût.
Chérie racontes moi encore tes déboires d'Amour lorsque ta tête s'ennuie de mes ébats.
Au moment où tu sembles atteindre la ligne du non retour.
Je t'attendais sur des monts et collines là où tu pouvais presque toucher le ciel tendre.
L'herbe grasse qui comblaient tes jets insolents, je te vois danser et tu me sembles belle.
Et tes yeux vitreux, hypnotiques face aux siens.
Tu ouvres la bouche puis m'embrasses du bout des lèvres.
Coeur qui n'a jamais cessé de battre pour ces mêmes raisons, je me vois revenir dans ces identiques façons.
J'ai enfourché ta fantasque transe où je vais me baigner à l'instant.
L'eau m'a l'air plus claire dans ta bouche.
Ne parles pas, je n'ai plus de médecines à goûter.
Je t'aime
Laisses moi encore dire les mots interdits, nous jouerons après.

J'ai hâte de te rejoindre à nouveau, à la limite de nos vies hasardeuses, à la frontière du noir inconnu.

Et lorsque chacune de nous deux aura atteind le point crucial de nos exaltations inespérées, alors tu pourras me parler encore des moments inassouvis dans lesquels je peux me réfugier.

L'ampoule luit.

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