
Tu n'es pas mon genre
Murs troués de balles, vos peaux saignent encore.
Qu'avons nous fait de vos coeurs? De la poussière d'enfant qui s'éparpillent au vent sur des ruines d'un champ d'ossements où tentent de reposer père et mère.
C'est vers le fond que le vous glisses, c'est vers le noir que vos forces s'épuisent.
Je vous demande pardon, parce que les pouvoirs ne me sont pas entre les mains et lorsque je serai devant Votre Seigneur, que dirai-je de mes actes?
Ma jeunesse insignifiante me clouant sur les terres qui m'abritent? L'incapacité de ma voix de se porter au delà de toutes frontières?
Sabra et Chatila, ce 30 Septembre 2000 à Netzarim et leur innombrables fantômes.
Les pierres contre les soldats.
Camp ennemis et nos sémites fondements qui s'effondrent.
Descendance d'Ibrahim, origines semblables mythiques ou véritables, que dire de ceux qui s'entre tuent?
Je ne veux pas poser de jugement sur les camps en perpétuel affrontement.
Je veux juste pleurer mes morts et peu importe leur visages, ils sont être humains parmi d'autre.
Rivage où touche la mer depuis longtemps rouge et vos mères de part et d'autres qui prient sur Torah et Coran.
J'ai été élevée dans la pluralité des origines qui peuplaient mon sang qu'il soit d'Est ou d'Ouest.
Les preuves sont inutiles, je l'ai appris aujourd'hui.
Et mes histoires ridicules sur l'amour d'un gars qui ne regarde pas de mon bon côté, mes emmerdes face à des événements inutiles que je ne peux pas contrôler.
Bien précaire est ma vie, faites de futilités comme toutes les vôtres.
Je ne sauverai le monde que pour ces peuplades d'Afrique et Amérique qui vivent recluses dans leur écrin de paradis terrestre, ignorant conneries et peines de la mondialisation.
Le reste et moi-même ne sera qu'expédié.
Cette nuit je dormirai 3 heures, mon seul acte consentis parmi ceux manqués envers toi.
Gaza.
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