
Vous m'avez manqué, dit-elle
Vous me manquez toujours
Certains sont fatigués d'être étendus là.
Surpris par les changements que prend leur temps, si ils avaient dû partir, ils ne toucheraient plus le fond depuis si longtemps.
Et la présence d'autrui leur manque et les laisse seuls.
Rien ne semble plus pareil, une douleur lancinante que les heures n'arrivent pas à effacer.
Les garçons pleurent aussi mon enfant et comme pour d'autres, ils se cachent pour mourir.
Une lueur qui semble émaner de tout être, captivante, effrayante à la fois.
On oublie la vie qui se fait à l'arrière.
La voix est douce, le visage se mire dans le nôtre, l'irréalité face à tes yeux.
Aucune vision concrète, toutes peines enfuies par je ne sais quel jeu du sort.
Certains promettent les pleures et les larmes en échange tu n'auras rien que le sacrifice de leurs mains réconfortantes.
Oublier le fait de mortalité, passer sur terre parmi des milliard de millions d'yeux, insensibles à tout ce que tu fus ait pu ressentir.
Permet moi encore de te promettre un bout de Lune et quand bien même mes bras ne sauraient entourés ce que tu représentes, je tâcherai de faire de mon mieux pour te faire sentir vivant.
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