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26 juin 2009
Brocoli et Adieu

17 juin 2009
Sprint
Tu foules le sol d'un pas léger, presque à voler au-dessus du bitume. Un jeu électronique en pixels trop espacés, tout n'est que briques et couleurs.
Tout va si vite, est ce la route qui n'arrive plus à te suivre? Tu manges le béton de ta course assurée.
Ta cap qui risque de s'envoler et les yeux caramels qui fixent un point dans le vide.
Sprint encore et encore, comme affolé.
Tu cours parce que la vie commence maintenant.
Après 20 années, coincé entre quatre murs à attendre que ta conduite soit dictée, on te lâche dans l'espace temps, plus enfant, plus d'adolescent, l'adulte viendra plus tard, en attendant tu cours avant qu'il ne soit trop tard.
La vie commence maintenant.
Tu emportes tout sur ton passage.
Qui m'aime me suive! Qui m'aime cours avec moi!
La pluie, l'orage, canicule et vent, tu cours toujours.
Et si je te rattrape? Que fais-tu?
Postée devant toi, à ouvrir les bras, te recevoir en pleine poitrine comme une balle, tu fais si mal.
A te débattre, à crier que tu dois courir. La vie commence maintenant! "Avance encore un peu ..." te susurre ton esprit. Et je bande mes muscles, je t'enserre si fort, impossible de bouger.
La vie continue, le commencement c'était la première bouffée d'air dans tes poumons.
Pourquoi courir? Pourquoi s'essouffler? Pourquoi se battre, s'en tuer?
Qui m'aime me suive, je n'ai pas non plus d'amis qui m'attendent quelque part.
Qui m'aime cours avec moi, je laisse derrière ceux que j'ai appris à connaitre.
Toi tu vis tout seul. Moi je vis toute seule.
Pas d'attaches, pas de point de départ, pas d'arrivée.
La vie commence maintenant, mais autrement.
Courons, courons!
Je connais un raccourci, allons rattraper le temps perdu qu'on nous a pris!
16 juin 2009
Les Abandons Soudains

I can't have him
Quel ciel?
Sur tout support où tu peux communiquer, tu attends des réponses, sans succès. Abandons soudains.
Comme converser avec un mort.
Attendre qu'il revienne, qu'il te parle, mais personne ne s'est jamais relevé de la tombe.
C'est de cette manière que tout fini, les abandons soudains.
Que tu cries ou pas, peu importe, les sons sont étouffés sous l'eau.
Coup du sort, tu retombes en poussière, la douleur qui fait place à la colère, tu ne sais plus où te cacher et toutes ses bouches qui te demandent si les choses vont avancer.
Non et vous le savez très bien! Je suis face à un mur et je n'ai pas de masse.
Non et vous le savez très bien! Je suis dans une chambre blanche ou les parois déchirées font place à des trombes d'eau.
C'est de cette manière que tout fini.
Que tu cries ou pas, peu importe, les sons sont étouffés sous l'eau.
Abandons soudains.
11 juin 2009
Amourette Imagée
Après promesses d'autres choses, promesses de petites choses, promesses fictives et imagées de mon esprit.
On me prodigue conseil et attention, des "cava" jeter au vent, des ne pas trop s'attacher. Les lendemains de veilles sont difficiles, il vaut mieux prévenir que guérir.
Les paris sont ouverts, je ne joue pas au jeux de hasard, mais les propositions D sont ténébreuses et lorsqu'on me répète encore des "va pas la quitter", le coeur se sert et tombe muet.
Et si elle était celle? Le choix serait fait. Il a le beau côté des deux mondes! Il en crève plus que moi. Il joue un jeu dangereux! Je sais, j'y joue aussi. Il ne viendra pas te chercher! Je sais, je sais, ...
Quelques traces de mononucléose dans le sang, de toi je préférerai être malade. Maladie douce et orgasmique, je te dis des "no-connection" et je pense le contraire.
Le temps est à l'orage, tout est électrique, dans tes pensées travailleuses, tu en oublies d'autres et c'est bien. On ne vit qu'une fois, si elle est celle, alors garde-là, il n'y en aura pas deux, comme tout ceci. J'apprendrai les cicatrisations difficiles, encore.
Et si la roue tourne, ton courage entre les mains, le choix de prendre l'autre rive, je t'aiderai à traverser.
Mais comme je sens la fin proche, un déluge artificiel qui prend naissance dans des larmes de crocodiles et me noie sur les rives de continents que j'aurai voulu connaitre.
Comme je sens la fin proche, comme je t'aime un peu plus. Comme je sens la fin proche, comme je t'aime encore plus.
10 juin 2009
To Be Continued

Attendre une ombre qui ne vient pas, attente d'un jour, d'une heure, d'une minute, les secondes font mal à chaque battement, vivre pour deux choses uniques, semblant d'essentiel qui se distille dans les veines, à croire que le coeur ne bat que pour cette seule raison. Sensation, vision du futur, apocalyptiques sentiments qui se profilent à l'horizon, sentir la fin proche. Croire et concevoir ce que sera après, un démantèlement de toutes choses espérées jusqu'à lors.
Attendre au pire, attendre une ombre qui file aussi rapide que le vent, attendre sans rien voir, attendre toujours. Morcellement de l'esprit en fosses profondes, trou noir de l'inconscient qui rappelle que rien ne se fait, rien ne se fera. Apprendre les phrases prédites, répéter inlassablement ce qui blesse déjà l'oreille.
Attendre une ombre, aucune arrivée, aucun soulagement. Soupir las.
Attendre une ombre, une voix grave qui s'éloigne, un écho lointain dans la pensée, souvenir passé de ce qui fut et ne sera pas.
Attendre une ombre, s'apprêter doucement à se ramasser en mille morceaux, s'entraîner déjà à se relever, malgré les avertissements, malgré les non-dits et les dire.
Attendre une ombre, une ombre, fardeau léger sur le coeur qui chante doucement des envies incomblées. Attente d'un jour, d'une heure, d'une minute, attente blessante et chaque appel, chaque signe de vie se révélant bouffée d'oxygène. Attendre une ombre, furtive et douce, jour gris qui plane dans le ciel, cernes qui marquent le pourtour des yeux, attendre encore. Connaître la fin, attendre un peu, beaucoup peut-être pour rien. Rien et le vide.
Attendre une ombre, une ombre qui passe et ne qui ne revient pas.
Pas d'aller-retour, le corps tient debout, ferme reste le poing.
Attendre une ombre, espérer être chaque chose qu'elle désire. Attente d'un jour, d'une semaine, d'un mois. Compter sur ses doigts le temps impartit.
Attendre une ombre, une ombre.
6 juin 2009
Plait-Il?

Samedi Midi

4 juin 2009
Hors Tension. Menteuse! Liaison

3 juin 2009
Plus Moins
Je passe chez l'ennemi, à 20 secondes, d'un angle de 100° à partir de ma porte. Je débarque, petits chaussons poussant le chambranle.
Nourriture joliment gagnée à la sueur de ma carte bancaire, j'enfile, l'appel de l'estomac est le plus grand, je suis gardienne de ma mise, inutile d'y approcher.
Une partie de fait.
Je tombe le bon jour dans les filets de l'ennemi, du gâteau au chocolat dore dans le four, que lui et ses autres condamnés on savamment fait mijoter.
Et j'enfourne encore et encore, désespérément du sucre pour châtier mon corps, pour bander mes bleus, ceux que tu renforces à chaque fois un peu plus fort.
L'ennemi m'a apporté herbe et vin. Nous avons fumé à sa santé, nous avons bu pour son rétablissement.
L'ennemi s'est brisé la rotules sur des roulettes, le savais-tu?
Le voilà bien ennuyé, incapable de tout mouvements, inutiles à la marche du monde - car n'est ce-t-il pas le cas de le dire? - il ne sait plus culbuter, ni s'envoyer en l'air avec Cunégonde!
Ne trouve-tu pas cela joyeux? Ce que tu détestes est punis.
Je suis encore toute seule dans mon lit.
L'esprit plat, je vis pour que le cercle rouge fasse transparaître des envies, des dégoûts que tu tardes à découvrir.
Esprit embrumé par alcool et pétard, le voisin sait s'y faire dans ces domaines rares.
Je veux transpercé ma gorge, la douleur m'est insupportable, un couteau à lame tranchante qui piquerai tout droit, mon côté droit enflammé. J'imagine des machines incroyables et nanotechiques, qui d'une finesse millimétrique s'en irai retirer la boule de ma gorge. Je l'a verrai palpiter grosse et rouge! Le mal est dedans! Le mal est dedans!
Chaque seconde qui passe et je questionne. La douleur physique ne serait-elle pas prétexte pour masquer celle plus sensible et plus horrible que celle de la tête et du coeur?
J'oublie tout, les sachets et les bouteilles me font tourner la tête, je bois de plus en plus vite pour ne pas laisser mes membres s'y habituer. Je bois pour oublier, comme ces vieux paumés à la vie foireuse, à jouer les piliers de bar, des décors fantasques de vieux cafés de campagne.
Moi je suis perdue on font de draps distordus. Le mal partout dans le corps, j'aurai espérer que l'eau de vie endormirai le droit, l'ennemi la mélange avec ses anti-douleurs. J'ai décidé de m'étrangler, j'appuie sur le mal pendant quelques secondes, la vie reprend.
M'enfoncer des épines dans le gosier.
J'ai mal, mal partout dans le corps.
Non! Comment peux-tu laisser faire le temps, comment peux-tu le laisser se jouer de nous?
Non! Tu fais souffrir le coeur, cette gorge, cette tête qui ne vit plus!
Je ris fort. Non. C'est pour que tu penses que tout va bien. Non. Je m'apitoie sur mon sort. Non. Je vois la mort.
Je suis stupide, tu savais où tu allais, j'étais stupide, pensant que ce chemin prendrai cette route. Je rêve que tu te réveilles, que nous prendrions marche à nouveau.
Si je pouvais faire tourner la terre sur axe, je revivrai ce que j'ai pu vivre de nous.
Tu vas manquer, j'irai bien. Non.
Si je pouvais replacer le temps, je revivrai ce que j'ai pu ressentir de nous.
Tout cela avec toi, tout cela encore et toujours avec toi.
Ne fais plus attention à eux, à tout ceux qui parlent, qui tyrannisent, imposent, recherchent, savent, emploient, rejettent.
J'irai bien.
Non.
2 juin 2009
Crash.

J'ai attendu et patienté.
Les rares seules choses qui me tiennent encore éveillée et je ne devrais pas.
Je ne me suis pas amusée, j'ai plongé dans des préoccupations obligatoires, je me suis tenue tête et j'ai quelques peu verser sur mes joues.
Je ne tiens plus debout. Propre et figuré.
Je sais que tout fini mal et je fini mal aussi.
Quand reviendras-tu à la maison ? Jamais ?
Je pleure un soldat inconnu dont le visage me semblait si familier. Et maintenant, enterré parmi quelques ossements, à poser des fleurs sur ses lèvres de cuivre, il s'en est allé en guerre et comme beaucoup d'autres il n'est pas revenu et comme rarement d'autres, il avait promit.
Oublies-les, elles n'ont rien de nous.
Je n'ai plus rien de nous, je n'ai plus rien de toi.
Je ne te déteste pas, je ne déteste pas, je ne te haïs pas, je ne haïs jamais.
Rentre encore à l'intérieur, là où tout semble encore palpiter de vie. N'abandonne pas si vite, je me vide de toutes substances.
Une nuit courte, des entremêlements de pensées funestes, se savoir de plus en plus faible à chaque seconde qui passe.
Le rêve.
Une sonnerie de porte au loin, les voisins ne bougent pas, ouvrir, l'air hébété, se recoucher puis attendre.
Il franchi la porte aussi doucement, tu sursautes et balbuties quelques mots. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de parler. Le fait est là.
Le rêve. Comme tout était si simple, comme tout s'est mis en place. Voilà comme ceci est fait et voici comme cela se place. Vous pouvez vous embrassez maintenant, vous pouvez y aller maintenant.
Le rêve.
Le rêve crash dans ta tête, fini, retour à la réalité, il n'y aura plus de supposition sur le "nous", plus rien. Crash comme dans ta tête tu en souffres. Crash le sang qui coule et forme des "je t'aime" biaisé, qui sur le sol se mettent à se mêler. Crash. GAME OVER.
1 juin 2009
Ne Dis Pas Que Tu Le Feras, Ne Le Dis Pas, ...
