Pas le temps
Les jours passent plus vite que prévu, ça cache quelque chose, restons méfiant. A peine les beaux jours réaparrus que des donzelles, la gorge en chaleur, s'en vont décolleter à tout va et lunettes aux verres fumés sur la pointe du nez. Connaissent-elles la charte dite des "Saisons", je ne cesse de me répèter que Février caille sa race et pourtant tant qu'il y a moyen de montrer un bout de sein, elles y foncent toutes.
J'ai cours dans deux heures et l'envie de rester à la maison me taraude depuis un petit moment. Je ferai l'effort de me trainer jusqu'à l'arrêt de bus, après ce sera pile ou face.
En attendant je pianote passivement d'un air crédule, le soleil n'éblouissant pas encore la pièce.
Et paf! Je me rend compte que je n'ai rien à dire, je suis assise, ne pensant à rien, dur de se dire que j'ai l'esprit creux en ce moment. Mais mis a part le fait de répèter "j'ai faim" (Rem.: oui je suis un estomac sur patte!), il n'y a rien d'autre qui frappe mon cervelat!
Que vais-je faire? Je ne peux quand même pas débarquer auprès de mes condisciples aussi conne que Patrick acolyte de Bob!
Pourtant j'ai eu un éclair de génie en assourdissant mes oreilles de musique électrique, mais là, plus rien, un moucheron volette derrière mes paupières.
S'en est lassant.
Mais le comble reste sans doute à venir, puisqu'en racontant mon état de bouillie qui constituait auparevent ce qu'on aurait pu espérer être ma "matière grise", je finis par mettre sur pixels quelques petits paragraphes de mon cru.
Les choses vont bizarrement, je vais finir sous camisole et pour passer le temps, je préparerai un plan machiavélique, que dis-je! Diabolique, pour me sortir de cette étreinte!
Les minutes passent plus vite que prévu, ça cache quelque chose, restons méfiant.
Promis je repasserai!
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